Anne Hidalgo confirme son intention d’abaisser la limitation de vitesse de 70 à 50 km/h sur le périphérique parisien.
La maire de Paris assure que la mesure entrera en vigueur au mois d’octobre.
Elle souhaite aussi conserver une voie dédiée au covoiturage, aux transports en commun et aux taxis.
La vitesse maximale sur le périphérique parisien sera bien abaissée à 50 km/h dans les prochaines semaines. C’est du moins ce qu’a souhaité réaffirmer la maire de Paris Anne Hidalgo dans un entretien accordé nos confrères de Ouest France. « Le périphérique passera à 50 km/h maximum courant octobre » précise même l’édile, défendant cette mesure comme relevant de la « santé publique pour les 500.000 personnes qui vivent aux abords du périphérique. »
Une mesure controversée
Ce projet, annoncé fin novembre 2023, avait suscité un vif rejet, que ce soit de la part de l’opposition parisienne ou du ministère des Transports. Une polémique qui avait par ailleurs amené le Préfet de police de la capitale, Laurent Nuñez, à sortir de sa réserve lors d’un Conseil de Paris, où il avait rappelé à l’équipe municipale qu’elle aurait besoin de son approbation pour mettre en place l’abaissement de 20 km/h de la vitesse maximale autorisée.
Outre cette limitation controversée, Anne Hidalgo s’est par ailleurs exprimée sur l’héritage de la fameuse « voie Paris 2024 » mise en place pour les Jeux olympiques. « J’ai demandé au président de la République de ne pas revenir en arrière non plus« , assure la maire socialiste, qui voudrait dédier cette voie du périphérique aux transports en commun, aux taxis et au covoiturage. Une pérennisation qui dépasse la compétence de la ville de Paris, mais pour laquelle l’ancienne candidate à la présidence de la République n’entend pas lâcher.
« Si l’État revenait en arrière sur cette voie de covoiturage qui réduira le trafic et la pollution de l’air à Paris, je prendrai mes responsabilités et j’irai jusqu’au bout.«