Il n’y a pas qu’en France que l’économie se trouve soudain malmenée par les remous politiques. La Corée du Sud est elle aussi plongée dans une crise institutionnelle de grande ampleur. A la suite de la tentative avortée d’imposer la loi martiale dans le pays dans la nuit du 3 au 4 décembre, le président Yoon Suk Yeol fait face à la fronde de son Parlement qui va tenter, pour la seconde fois, de le destituer par un vote, samedi 14 décembre.
Les marchés financiers n’aiment pas l’instabilité. La monnaie locale, le won, s’en ressent : elle a chuté au plus bas depuis 2009 face au dollar. Le ministre des finances, Choi Sang-mok, a convoqué, vendredi 13 décembre, les agences de notation mondiales, pour les rassurer sur la bonne tenue de l’activité économique coréenne.
Une autre affaire, moins médiatisée, secoue elle aussi les milieux d’affaires. Depuis septembre, une bataille boursière fait rage autour du contrôle de l’un des plus grands raffineurs de métaux du monde, Korea Zinc. L’une des rares entreprises à concurrencer les géants chinois dans ce domaine crucial pour la transition énergétique.
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