Le Hamas a rendu cette nuit, sans aucune cérémonie, les corps de quatre otages israéliens.
Parmi eux, celui du Franco-Israélien Ohad Yahalomi, enlevé le 7 octobre dans sa maison du kibboutz de Nir Oz, qui a confirmé son décès ce jeudi matin.
Quelques heures avant la terrible nouvelle, sa famille avait accepté de témoigner auprès de TF1.
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Un accord de trêve à Gaza enfin trouvé
L’attente termine dans le malheur pour la famille d’Ohad Yahalomi. Le Hamas a rendu, dans la nuit de mercredi 26 à jeudi 27 février, les corps de quatre otages à Gaza. Parmi eux, celui du Franco-Israélien, enlevé le 7 octobre 2023 dans sa maison du kibboutz de Nir Oz. Le kibboutz a confirmé ce jeudi matin son décès. « Le kibboutz Nir Oz annonce avec une immense douleur l’assassinat d’Ohad Yahalomi (…) enlevé de son domicile au kibboutz et assassiné en captivité à Gaza », écrit le kibboutz. Le sort du père de famille était resté, depuis, incertain. Il avait été annoncé mort en janvier 2024 dans une vidéo diffusée par un groupe allié du Hamas, mais l’information n’avait jamais été confirmée par l’armée israélienne.
Avec la restitution du corps de l’otage franco-israélien, c’est toute une famille qui doit entamer son deuil. Et notamment son fils, Eitan, âgé de 12 et enlevé séparément lors de l’attaque du 7-Octobre. Il avait été libéré le 27 novembre 2023 lors de la première trêve (nouvelle fenêtre). Peu avant la confirmation de la mort d’Ohad Yahalomi, sa belle-mère avait accepté de témoigner auprès de TF1. Évoquant son petit-fils, elle disait alors attendre « qu’il comprenne que son père est décédé en héros, qu’il a défendu sa famille ».
« Un homme tellement beau »
Jocelyne Goldapper se souvient également d’un « homme tellement beau » et d’un « bon père ». « C’est une torture de ne plus le voir dans ce monde, on pensait qu’on allait le soigner, l’entourer d’affection. Et tout est parti », a-t-elle encore témoigné. « Le décès de notre compatriote Ohad Yahalomi vient d’être confirmé. Je partage la douleur immense de sa famille et de ses proches. La France a perdu cinquante de ses enfants dans l’infamie du 7 octobre. La barbarie du Hamas doit prendre fin », a écrit ce jeudi matin Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux.
Ohad Yahalomi, qui a eu 50 ans en captivité, était le dernier otage franco-israélien encore prisonnier à Gaza. Il faisait partie des deux otages ayant la nationalité française libérables lors de la première phrase de trêve signée il y a un mois entre le mouvement palestinien et Israël. Le second, Ofer Kalderon a pu rentrer vivant chez lui le 1ᵉʳ février. Au total, huit otages ayant la nationalité française avaient été enlevés le 7 octobre 2023, trois sont désormais morts et cinq ont été libérés.