Une voie réservée au covoiturage est arrivée sur le périphérique parisien, le 3 mars dernier.
Il s’agit d’un changement important pour de nombreux automobilistes, mais aussi pour les motards.
Mais au fait, quelles sont les nouvelles règles pour les deux-roues ?
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Depuis le 3 mars dernier, les usagers du périphérique parisien et des autoroutes A1 et A13 sont soumis à de nouvelles règles. Désormais, la file de gauche est réservée au covoiturage. Seuls les véhicules de transports publics collectifs, les taxis et VTC, les véhicules des services de secours ainsi que les véhicules transportant au moins deux personnes sont autorisés à y circuler. À noter, les personnes qui ne respectent pas ces nouvelles restrictions encourent une contravention de 135 euros. Mais cette règle concerne essentiellement les automobilistes, les conducteurs de deux-roues motorisés sont aussi touchés.
Deux-roues : quelles sont les nouvelles règles pour circuler sur les voies réservées ?
Comme l’a rapporté Le Figaro, les deux-roues motorisés peuvent toujours circuler en interfile sur le périphérique parisien, mais seulement s’ils respectent certaines conditions. Tout d’abord, il faut impérativement que les deux autres voies de circulation soient embouteillées, auquel cas l’individu peut être verbalisé. Si ce dernier veut contester la contravention, il doit être en mesure de prouver qu’il y avait des véhicules en circulation à sa droite et à sa gauche. Ce qui semble par ailleurs quasiment impossible à démontrer.
Pour rappel, les conducteurs de deux-roues motorisés doivent également respecter les conditions fixées par l’article R412-11-3 du code de la route. « Avant de circuler en inter-files, le conducteur avertit de son intention les autres usagers. La vitesse des véhicules en inter-files ne peut excéder 50 km/h […]. Il est interdit à un véhicule en inter-files de dépasser un autre véhicule en inter-files », peut-on lire sur le site Legifrance.
Pourquoi la mairie de Paris a-t-elle instauré les voies réservées ?
En introduisant les voies réservées sur le périphérique et sur une partie des autoroutes A1 et A13, la municipalité avait un objectif bien précis : faire diminuer la pollution de l’air ainsi que les nuisances sonores pour les riverains du périphérique. Selon la mairie de Paris, le boulevard périphérique, qui recense environ 1,5 million de déplacements quotidiens, est « l’espace le plus pollué de la capitale avec un nombre de particules ultrafines de 2 à 2,5 fois supérieur à ceux observés sur les sites urbains de la capitale ». Avec les nouvelles règles, la pollution pourrait ainsi baisser et rendre Paris une ville plus respirable.