- Dans la nuit de mercredi à jeudi, un incendie s’est déclaré chez un concessionnaire Tesla aux Pennes-Mirabeau.
- Une quinzaine de véhicules se sont embrasés, nécessitant l’intervention de 50 pompiers durant plus de trois heures pour venir à bout du sinistre.
- L’origine criminelle semble privilégiée et les policiers n’excluent aucune piste.
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Le 20H
Des flammes progressant très rapidement au beau milieu de la nuit sur le parking d’une concession Tesla. C’est la scène filmée par des automobilistes longeant la zone commerciale des Pennes-Mirabeau, près de Marseille (Bouches-du-Rhône) vers 3h du matin ce jeudi, comme le montre la séquence diffusée dans le reportage en tête de cet article. Rapidement sur place, la cinquantaine de pompiers dépêchée a mis plus de 3h à éteindre l’incendie. Aucune victime n’est heureusement à déplorer, mais 24 voitures électriques de la marque ont été incendiées dont une quinzaine se retrouve presque intégralement calcinée.
Au bout du parking où s’est déclaré le sinistre, les enquêteurs ont découvert un grillage découpé dans la nuit et auraient même identifié plusieurs départs de feu sur le site. L’origine criminelle semble désormais privilégiée, les policiers n’excluant aucune piste.
Des précédents
« Nous avons eu il y a quelques mois des incendies sur les concessions Tesla. C’était des commanditaires de ce qu’on appelle l’ultra-gauche. Nous avons aussi les narcotrafiquants qui n’hésitent pas à essayer d’extorquer les commerçants quels qu’ils soient »,
explique dans la vidéo ci-dessus, Eddy Sid, délégué syndical Unité SGP Police de Marseille.
Car ce n’est pas la première fois que Tesla est touché par un incendie en France. C’était le cas à Toulouse en mars ou à New-York l’an dernier.
Ce sinistre intervient alors que la marque est dans la tourmente avec des ventes en baisse. Le constructeur américain a réagi en ces termes : « Nous menons actuellement une enquête interne et collaborerons étroitement avec les autorités locales afin d’identifier les responsables. »
Le préjudice est estimé autour de 600.000 euros.
Les policiers vont maintenant analyser les caméras de surveillance. Le parquet d’Aix-en-Provence a ouvert une enquête pour destruction par moyens dangereux en bande organisée et association de malfaiteurs.
