Problème résolu ? A quelques jours de l’ouverture de la conférence mondiale sur le climat (COP30) qui se tient à Belem du 10 au 21 novembre – précédée du sommet des chefs d’Etat les 6 et 7 –, les organisateurs de l’événement ont finalement pu crier victoire. Selon le secrétariat spécial pour la COP30 (Secop), 132 pays auraient trouvé un hébergement et confirmé leur présence, soit le minimum nécessaire pour valider les décisions de ce grand rendez-vous international.
La présidence brésilienne respire : depuis de longs mois, l’incertitude régnait quant à la possibilité d’organiser l’événement dans la capitale de l’Etat du Para en raison des prix exorbitants pratiqués par le secteur hôtelier local. Les tarifs affichaient encore récemment un plancher de 200 euros par nuit, avec la possibilité d’atteindre 4 000 euros, voire au-delà, dans les établissements haut de gamme. De quoi exclure des négociations de nombreuses ONG, mais aussi quantité de délégations issues de pays en développement.
Certes, tout n’est pas résolu. Quarante-neuf Etats seraient encore en quête d’un logement à Belem. Ils reçoivent l’aide d’une task force créée en août par la Casa Civil, l’équivalent d’un chef de cabinet de la présidence brésilienne, chargée de la logistique de l’événement et à laquelle est rattachée la Secop. Fin septembre, le gouvernement est allé jusqu’à solliciter l’appui de banques de développement et de fondations philanthropiques pour aider les pays les plus pauvres à se loger.
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