La ministre de l’éducation nationale, Elisabeth Borne, durant sa conférence de presse de rentrée scolaire, à Paris, le 27 août 2025.

Le lycée général aura connu un court répit, après les modifications apportées tous les ans depuis la mise en place de la réforme du lycée et du baccalauréat par l’ancien ministre Jean-Michel Blanquer, à la rentrée 2019. Le 27 août, la ministre de l’éducation nationale, Elisabeth Borne, a confirmé, lors de sa conférence de presse de rentrée, qu’elle demandait aux proviseurs d’établir un « plan local d’évaluation » dans lequel les lycées définissent quelles notes comptent pour la partie du baccalauréat évaluée au contrôle continu, mais aussi pour Parcoursup. Pour que tout le monde, au sein d’un établissement, bénéficie des mêmes règles du jeu.

L’objectif est de redonner du poids à cet examen dans lequel l’introduction du contrôle continu a généré une inflation des résultats (96,4 % des candidats ont obtenu le baccalauréat général en 2025, contre 91,1 % en 2019). En retrouvant des notes seulement « évaluatives », qui ne seront pas prises en compte pour le baccalauréat et pour Parcoursup, le ministère espère également faire redescendre le stress des lycéens.

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Les syndicats d’enseignants et de chefs d’établissement dénoncent la précipitation avec laquelle cette mesure a été annoncée, l’avant-veille de la prérentrée des professeurs. Certes, la circulaire de rentrée, diffusée mi-juillet, évoquait un « projet d’évaluation » par lycée, mais les syndicats ont regretté l’absence de concertation sur le sujet.

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