
Le chef d’état-major de l’armée israélienne, Eyal Zamir, a affirmé, dimanche 7 décembre, que la ligne jaune de démarcation dans la bande de Gaza était la « nouvelle frontière » avec Israël, selon un communiqué militaire.
S’exprimant dans la bande de Gaza face à des soldats réservistes, le lieutenant-général Zamir a déclaré que « la ligne jaune constitue une nouvelle frontière – une ligne de défense avancée pour les localités [israéliennes] et une ligne d’attaque », selon le texte.
Les troupes israéliennes sont censées, en vertu de l’accord de trêve avec le Hamas, se retirer par étapes de la bande de Gaza, après un premier retrait à l’intérieur du territoire matérialisé par la ligne jaune, qui a suivi l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 10 octobre.
Selon une carte diffusée par la Maison Blanche, le 29 septembre, dans le cadre du plan en 20 points proposés par le président américain, Israël devait dans un premier temps opérer un retrait limité une fois que les otages auraient été rendus. L’armée israélienne devait ensuite se retirer encore un peu plus une fois qu’une « force internationale de stabilisation » (ISF), aux contours encore vagues, aurait pris le contrôle de la zone libérée, dans le cas encore hypothétique où le Hamas déposerait les armes. Enfin, Israël devait procéder à un troisième retrait, dans un délai indéterminé, en gardant le contrôle de toutes les frontières de l’enclave, y compris celle partagée entre le territoire palestinien et l’Egypte.

