- Au second jour du procès pour cyberharcèlement sexiste à l’encontre de Brigitte Macron, sa fille, Tiphaine Auzière, a dénoncé une « dégradation de ses conditions de santé ».
- La femme du chef de l’État est sur le « qui-vive » en permanence, a expliqué l’avocate de 41 ans.
Depuis ce lundi, dix prévenus comparaissent devant le tribunal correctionnel de Paris pour cyberharcèlement sexiste à l’encontre de Brigitte Macron, cible d’une infox mondiale selon laquelle elle serait une femme trans. Ce mardi 28 octobre, sa fille a dénoncé une « dégradation des conditions de santé »
de sa mère. La femme du chef de l’État est sur le « qui-vive »
en permanence, de peur que son image soit « détournée »
, a expliqué l’avocate de 41 ans.
L’infox a généré de « l’anxiété » chez la Première dame
Dénonçant « la haine »
à l’égard de sa mère, Tiphaine Auzière,,,, a regretté la « remise en cause systématique »
de « son identité, son sexe »
et « sa probité »
. L’une des prévenus, Amandine Roy, est l’autrice d’une vidéo virale publiée en 2021 affirmant que Brigitte Macron n’aurait jamais existé et que son frère, Jean-Michel Trogneux, aurait pris son identité après une transition de genre.
« J’ai vu (mon oncle) il y a quelques semaines et il va très très bien »
, a affirmé Tiphaine Auzière, l’une des trois enfants de Brigitte Macron.
« Ce tourbillon (de messages) qui ne s’arrête jamais a un impact croissant sur (les) conditions de vie »
de Brigitte Macron et son état de « santé »,
a encore détaillé l’avocate, ajoutant qu’elle en avait d’abord « sous-estimé l’ampleur »
. L’infox a peu à peu généré de « l’anxiété »
chez la Première dame, et particulièrement chez ses petits-enfants, régulièrement interrogés sur le genre de leur grand-mère.
Me Luc Brossollet, l’avocat de l’un des principaux prévenus, Aurélien Poirson-Atlan connu sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme de Zoé Sagan, a cherché à prouver, couverture de magazines people à l’appui, que le couple présidentiel avait largement mis sa vie en scène. Tiphaine Auzière a quitté la salle d’audience juste après son témoignage.
Les réquisitions contre les dix prévenus, âgés de 41 à 65 ans, sont attendues en fin de journée. Le jugement devrait ensuite être mis en délibéré. Cette riposte judiciaire en France, doublée d’une plainte aux États-Unis, intervient après quatre ans de polémiques et de rumeurs qui n’ont cessé d’enfler, largement relayées par les réseaux complotistes et d’extrême droite.

