• Les députés écologistes ont déposé un amendement au budget 2026 afin de taxer les fast-foods.
  • Le texte propose une taxe de 50.000 euros à leur implantation, et de 10.000 euros supplémentaires chaque année.
  • Ces montants pourraient être doublés selon la proximité de l’enseigne avec une école.

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Avec l’instabilité politique, la France aura-t-elle un budget 2026 ?

Les fast-foods comme McDonald’s, Burger King ou encore Quick seront-ils bientôt taxés ? C’est ce que propose un amendement des députés écologistes, qui souhaitent barrer la route à leur implantation. Le texte doit être examiné par l’Assemblée nationale, dans le cadre des débats autour du projet de loi de finances (PLF) pour 2026.

Concrètement, l’amendement propose une double taxe sur les établissements de restauration rapide franchisés : une taxe de 50.000 euros serait réclamée à l’ouverture du fast-food, puis 10.000 euros supplémentaires chaque année. Ces montants pourraient être doublés si l’enseigne est à moins de 300 mètres d’une école. Si l’amendement est adopté, il entrerait en vigueur en juillet 2026.

Est-ce une bonne idée ? Oui, « pour remplir rapidement les caisses de la municipalité« , analyse Nicolas Doze, éditorialiste économie LCI, dans la vidéo en tête de cet article. « Mais ça n’empêchera pas l’implantation des fast-foods« , nuance-t-il. « Généralement, ces taxes, on l’a vu en Belgique, sont beaucoup trop faibles par rapport à ce que rapportent les restaurants. Ils peuvent les absorber sans problème. »

Il estime que si l’objectif est d’empêcher la « vampirisation du foncier en centre-ville » par ces enseignes de restauration rapide, il faudrait « rendre le pouvoir au maire de dire oui ou non« . Il pointe également de possibles « effets secondaires » de ces taxes, à savoir une hausse potentielle des prix des produits. « Et puis, ça peut pénaliser les éleveurs, qui sont des gros fournisseurs de ces fast-foods. »

Gaëlle SHEEHAN

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