- Plus de 1,3 million de véhicules sont encore équipés d’airbags Takata.
- Dangereux, ils doivent absolument être remplacés.
- Pour accélérer les réparations, une vérification sera faite lors du contrôle technique à compter du 1ᵉʳ janvier 2026.
Airbags Takata défectueux : des rappels de voitures chez de nombreux constructeurs
Airbags Takata défectueux : des rappels de voitures chez de nombreux constructeurs
Une réparation moins contraignante qu’il n’y parait. En quelques instants, un technicien est capable d’enlever un airbag dangereux pour le remplacer par un autre, conforme aux normes de sécurité, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête de cet article. Cela paraît simple, pourtant il reste 1.300.000 véhicules à réparer. Pour accélérer la cadence, dès le 1ᵉʳ janvier, une voiture équipée d’un airbag Takata ne passera plus le contrôle technique. « Ça donnera l’obligation d’arrêter le véhicule parce que le véhicule ne sera plus apte à la route »
, affirme Rémi Philippe, directeur Pièces et services chez Stellantis.
Désormais, impossible d’ignorer que la voiture roule avec un airbag dangereux et cela lui fera gagner du temps. « On va avoir une centralisation de l’information et cette information va être donnée directement par le contrôle technique, ce qui va donner une certaine fluidité »
, ajoute le spécialiste.
À compter du 1er janvier, nous franchissons une nouvelle étape dans notre action pour éradiquer les airbags Takata défectueux : la vérification systématique, lors du contrôle technique, des véhicules équipés d’airbags en « stop drive ». Cette mesure permettra, en deux ans, de… pic.twitter.com/yV8VUjk9JO — Philippe Tabarot (@PhilippeTabarot) December 8, 2025
Chez Stellantis, l’un des 30 constructeurs concernés, c’est une bonne nouvelle. Car malgré de nombreuses campagnes de rappel, certains véhicules ne sont toujours pas passés au garage. « Ce sont des voitures qui ont pu être revendues une fois, deux fois, trois fois. Et donc on a perdu la trace du client final et c’est ça qui rend difficile le fait de les contacter »
, explique Jacques Alvergnas, directeur de Alvergnas Automobiles. Le risque est pourtant considérable. Ces airbags ont causé la mort de 20 personnes selon le ministère des Transports. Il faut donc les retirer au plus vite de la circulation.
« Cette mesure permettra en 2 ans de passer au peigne fin l’ensemble du parc roulant et de mettre ces airbags hors d’état de nuire »
, a précisé Philippe Tabarot, ministre des Transports. En cas de non-conformité au contrôle technique, la contre-visite ne sera pas à la charge du constructeur mais à celle de l’automobiliste. Le ministre a tout de même appelé les garages à la bienveillance.

