La cathédrale Notre-Dame de Paris rouvrira ses portes le 8 décembre prochain, cinq ans après l’incendie qui avait ravagé sa toiture.
Les artisans qui ont œuvré à sa reconstruction soignent les ultimes détails.
Le JT de TF1 vous dévoile les dernières images de ce chantier hors norme.
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Le chantier de Notre-Dame de Paris
La reconstruction aura duré cinq ans. À quelques jours de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, l’heure est à la fin des travaux pour un millier d’artisans, comme le montre le reportage du JT de TF1 en tête de cet article. Ils gardent tous en tête les images du 15 avril 2019 , quand un immense incendie avait ravagé l’édifice, mais continuent à travailler pour réussir le défi d’accueillir les premiers visiteurs dès le 8 décembre prochain.
Une nouvelle flèche bientôt visible
L’intérieur de la cathédrale est désormais séparé du reste du chantier. À l’extérieur, chacun continue à s’affairer dans les hauteurs. Sur le chemin de ronde, les sculpteurs sont à l’œuvre, surplombant les toits de la capitale. « On est dans les échafaudages, sur un lieu de passage, donc on n’est pas serein au niveau du travail parce qu’on est un peu bousculé par les bruits extérieurs », témoigne au micro de TF1 Pascal Larsonneur, sculpteur en chef, occupé à réparer des fleurons abîmés.
À l’étage inférieur, c’est au tour des tailleurs de pierre de poser 300 mètres de nouveaux garde-corps, faisant tout le tour du bâtiment. « Une fois que c’est coulé au plomb, ça ne bougera plus pour les centaines d’années à venir », explique Guillaume Boilley, l’un des ouvriers. Ce chantier titanesque aura aussi permis de remettre au goût du jour des techniques du XIIIᵉ siècle, comme la coulée de plomb, une matière « qui résiste aux micro-mouvements de la pierre sans la fragiliser », selon Romane Chatelin, apprentie tailleuse de pierre.
Sur les pentes de l’abside, cette partie en demi-cercle derrière le chœur de l’église, les ornemanistes sont, eux, chargés de fixer une chimère, pour remplacer une statue de plomb, fondue pendant l’incendie. « Il faut la mettre bien en place », au millimètre près, alerte Vincent Combe, chef de projet pour la couverture de la nef.
Pour tous les artisans, comme Alou Dembélé, travailler à Notre-Dame est un « honneur », même s’il avoue que « ça ne s’arrête jamais » : « C’est le plus beau chantier de Paris. C’est le plus beau monument de Paris. »
Une bâche en trompe-l’œil recouvre encore la future flèche, symbole s’il en est de la catastrophe de 2019. Autant d’étapes à boucler rapidement, alors que la réouverture au culte et aux visiteurs limitera bientôt l’utilisation des grues. Le président de la République, Emmanuel Macron, effectue ce vendredi 29 novembre une ultime visite du chantier.
