- Les deux hommes suspectés d’avoir participé au cambriolage du musée du Louvre nient pour l’instant toute implication.
- Pour la première fois, l’avocate de l’un d’eux s’est exprimée au micro de TF1.
- Son client, dit-elle, est submergé par l’ampleur planétaire prise par cette affaire.
Suivez la couverture complète
Des bijoux inestimables dérobés au musée du Louvre
Deux hommes, soupçonnés d’avoir fait partie du commando qui a dérobé huit joyaux de la couronne de France au Louvre, ont été interpellés ce dimanche, une semaine après le cambriolage spectaculaire du célèbre musée parisien, mais les bijoux restent introuvables. Les gardes-à-vue des deux suspects, âgés d’une trentaine d’années et originaires de Seine-Saint-Denis, prendront fin mercredi soir après 96 heures. Après cinq heures d’audition ce mardi, ces derniers nient toute implication.
Pour la première fois, l’avocate de l’un d’eux, un Français d’origine malienne, s’est exprimée ce mardi au micro de TF1. Elle décrit un homme qui ne réalise pas la gravité des faits reprochés, submergé, dit-elle, par l’ampleur planétaire prise par cette affaire. « Il est abattu, il est sincèrement abattu parce qu’effectivement, je pense qu’il est en train de réaliser que c’est très compliqué, c’est un dossier difficile »,
explique dans le reportage en tête de cet article, cette dernière, Me Nadia El Bouroumi.
« Effectivement, les enjeux nationaux sont très importants et vous imaginez ce garçon qui se retrouve là sans mesurer peut-être ce qui est en train de se jouer et en tout cas qui sent la pression »,
ajoute-t-elle.
L’un des deux scooters a été retrouvé
L’autre homme en garde-à-vue est quant à lui un Franco-Algérien âgé de 39 ans. Ils sont soupçonnés d’être ceux qui auraient été aperçus et filmés sur les images amateurs diffusées ci-dessus, en train de s’enfuir dans le monte-charge, quelques minutes seulement après avoir volé les bijoux. Selon nos informations, l’un des deux scooters utilisés dans leur fuite a été retrouvé par les enquêteurs.
Ce mardi matin, une délégation de sénateurs s’est rendue sur place pour constater, selon eux, la vétusté du dispositif de sécurité du musée. « Nous avons tous remarqué que le matériel de sécurité n’était pas adapté à un musée digne du XXIe siècle et à ce jour, on ne peut pas qualifier les conditions de sécurité comme étant exemplaires au sein du Louvre »,
a expliqué Laurent Lafon, président (UDI) de la commission de la culture du Sénat.
Face à eux cet après-midi, la ministre de la Culture Rachida Dati a annoncé que les conclusions de l’enquête administrative seront rendues mercredi soir. « En toute transparence, je prendrai toutes les mesures qui s’imposent s’agissant des défaillances, des manquements et des responsabilités »,
a-t-elle déclaré. La mise en œuvre du plan de sécurité du Louvre sera accélérée dès l’année prochaine, a-t-elle également annoncé.










