Elle fait partie des neuf athlètes qui se cachaient derrière l’intrigant porteur de flamme masqué.
Championne du monde de Parkour en 2023, Lilou Ruel s’est confié sur cette folle aventure.
« Et non, ce n’étaient pas que des hommes sous cette capuche ! », s’est-elle réjouie.
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Jeux olympiques et paralympiques
Mais qui se cachait derrière l’intrigant porteur de flamme masqué des JO de Paris 2024 ? Lilou Ruel a levé le mystère il y a quelques jours sur son compte Instagram. « Quel honneur d’avoir pu incarner ce porteur de flamme mystère tant apprécié du public, lors de ces JO de Paris et lors de cette parade des champions », a réagi la jeune femme de 21 ans adepte du parkour, cet art du déplacement en milieu urbain.
« Bien sûr, je n’étais pas seule à faire vivre ce personnage, nous étions 9 sous ce costume », a-t-elle dévoilé, en saluant au passage les « copains » qui ont partagé cette folle aventure avec elle. « Et non, ce n’étaient pas que des hommes sous cette capuche ! », s’est-elle réjouie.
Bien que ce personnage était censé rester masqué, le fait qu’une majorité des gens pensaient qu’il y avait un ou plusieurs hommes (et pas de femme) en dessous la frustrait. « Je voulais leur prouver le contraire », a confié au Parisien la Championne du monde de freeruning en 2021 et championne du monde de Parkour en 2023.
Première femme au monde à avoir réussi en 2022 le « saut du Manpower », l’obstacle le plus célèbre dans le monde du parkour, elle revient sur cette incroyable aventure. Approchée « dans des conditions très secrètes, très confidentielles » un mois et demi avant les Jeux Olympiques par Vincent Zenzel, l’un des chorégraphes de la manifestation, elle n’a eu que quelques jours de répétition avant le Jour J.
Un costume magnifique, mais galère !
« L’ambiance était juste folle. Il y avait beaucoup d’amour et d’adrénaline, tu sentais que quelque chose de gros était en train de se passer », se souvient la jeune femme qui a participé à l’émission « Ninja Warrior » en 2023. Si Lilou Ruel a adoré son costume, elle admet que celui-ci a été « une galère ». « On avait ce masque, un peu d’escrimeur… Mais en pire ! Comme si on mettait la tête dans une passoire », s’amuse-t-elle.
À nouveau contactée pour participer à la parade des champions, elle dit oui tout de suite. « Vincent Zenzel tenait à ce que ce soit la seule fille des porteurs masqués qui clôture cette belle histoire, donc je suis très honorée », admet-elle, ravie de monter que les filles peuvent pratiquer le Parkour. « Une opportunité de montrer à des millions, à des milliards de gens, qu’il y a une fille sous ce masque, c’est important ».