A l’approche de la Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC), qui se tiendra à Nice, de lundi 9 à vendredi 13 juin, Claire Nouvian, la fondatrice de l’organisation non gouvernementale (ONG) Bloom, a découvert, mercredi 4 juin au matin, la porte de son appartement aspergée de peinture noire. Y était apposée une affiche reproduisant – en le détournant – le logo de l’ONG, qui milite pour la protection de l’océan, suggérant une collusion avec l’industrie pétrolière. Un graffiti inscrit au pochoir mentionne « Extinction Rebellion », comme une revendication – démentie et qualifiée de « totalement délirante » par un porte-parole de l’organisation contacté par Le Monde.
Derrière cette revendication contrefaite, Bloom dénonce, pour sa part, la dernière intimidation en date d’une intense campagne de dénigrement et de harcèlement commanditée, selon l’ONG, par les milieux de la pêche industrielle. « Ils ont voulu me signifier qu’ils connaissaient mon adresse, laquelle n’est pas publique, dit au Monde la fondatrice de l’organisation. Mon nom n’est inscrit nulle part dans l’entrée de l’immeuble et il y a deux digicodes avant d’arriver dans la cage d’escalier. Ils connaissaient l’étage. C’est du travail de professionnel. »
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