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Après l’alerte de l’OMS sur la variole du singe, va-t-on répéter les erreurs du Covid?

juillet 27, 2022
dans Coronavirus
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DENIS BALIBOUSE via Getty Images

ÉPIDEMIE – La variole du singe est une “urgence de santé publique de portée internationale”: le communiqué de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), samedi 23 juillet, a dû rappeler des mauvais souvenirs à plus d’un. Il y a deux ans et demi, à la fin du mois de janvier 2020, l’organisation établissait le même niveau d’alerte, le plus élevé à son baromètre, en face de la menace de 2019-ncov.

Depuis devenu SARS-CoV-2, le virus a fait les ravages que l’on sait, sans que la tempête ne soit définitivement calmée. Si depuis l’irruption de la pandémie, des politiques de santé drastiques ont eu lieu, les critiques n’ont pas manqué, en particulier dans la gestion des premiers mois de la pandémie. La variole du singe, dont la menace prend de l’ampleur depuis plusieurs semaines, est forcément l’occasion de commettre – ou non – ces errements à nouveau. 

La variole n’est pas le Covid

Si le niveau d’alerte est similaire selon la classification de l’OMS, les deux maladies ont bien peu en commun, ce qui limite d’emblée certains parallèles. “Le monkeypox ne se présente pas comme le Covid-19″, résume ainsi l’épidémiologiste Antoine Flahault pour le HuffPost. À la différence de SARS-CoV-2, “le virus n’a pas émergé récemment, c’était une maladie tropicale certes négligée, mais connue chez l’homme depuis 1970”.

Le mode de transmission, là encore, n’a rien à voir avec le coronavirus: ”Il ne se transmet pas ou peu par aérosol mais essentiellement par contact avec la peau malade et peut-être par voie sexuelle”, indique le spécialiste, et cela fait une sacrée différence dans la menace qu’il représente pour l’ensemble de la population. 

Enfin, n’oublions pas que la gravité de la maladie n’a rien à voir avec le Covid. Le taux de létalité de la variole simienne se situe entre 0 et 10% selon les cas périodes épidémiques… Et en l’absence de tout traitement antiviral. Un médicament existe, tout comme un vaccin. Pourquoi alors s’inquiéter d’un bis repetita des pouvoirs publics? Parce que le suivi d’une épidémie, même très différente, peut échouer sur les mêmes points. 

Communiquer mieux…mais discrètement

La première des erreurs serait un retard à l’allumage. Les cafouillages du gouvernement durant l’hiver 2020 ont laissé de mauvais souvenirs à certains, une impression qui a largement dépassé les frontières nationales. “Les gouvernements européens mais aussi américains, dans leur ensemble, ont perdu presque un mois dans le cas du Covid-19″, après l’alerte lancée par l’OMS fin janvier, explique ainsi Antoine Flahault.

Pendant longtemps, l’espoir que l’épidémie ne sortirait pas des frontières chinoises, puis asiatiques, a maintenu les autorités hexagonales dans un silence rapidement intenable. Face à la variole du singe, pas question de commettre le même impair: depuis la fin du mois de mai et les premiers cas avérés en France, le ministère de la Santé a précisé quels symptômes devaient alerter, et que faire en cas de suspicion de maladie. Sans pour autant montrer du doigt les populations à risque.

“Il est important de faire attention”, explique Christophe Batéjat, responsable adjoint de la Cellule d’Intervention Biologique d’Urgence (CIBU) à l’Institut Pasteur. “Il y a une volonté de ne pas stigmatiser” une communauté en particulier. Depuis le début de l’épidémie, les homosexuels sont en effet touchés de manière disproportionnée par la maladie.

Sur près de 400 malades en Île-de-France début juillet, moins d’une dizaine étaient des personnes hétérosexuelles. Parler de la maladie est donc un exercice subtil, où sensibiliser sans stigmatiser est tout l’enjeu. En clair, communiquer à bas bruit, mais montrer que l’on est prêt au pire. Le pire? Une explosion du nombre de cas, face à des stocks de vaccins (très) limités.

Les stocks toujours en flux tendus

On l’a dit, la réaction face à la montée du nombre de cas n’a pas souffert de retard dans le cas de la variole du singe. La France a augmenté, depuis le mois de mai, le nombre de vaccins disponibles, qui dépasse aujourd’hui les 30.000 doses, administrables dans plus d’une centaine de centres de vaccination. Sachant qu’il faut deux injections, cela correspond à 15.000 personnes protégées.

Au regard des chiffres du Covid, c’est bien sûr très peu. Mais si l’on parle ici de vacciner une partie de la population à risque, c’est-à-dire les individus ayant eu un contact physique avec un malade, ou à moins de 2 mètres et pendant 3 heures cumulées sur une période de 24 heures.

Depuis le mois de juillet, les personnes éligibles à la vaccination sont également tous les profils ”à risque”, c’est-à-dire les personnes les plus exposées: les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les personnes trans qui sont multipartenaires, les personnes en situation de prostitution, les professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle. 

Les stocks sont-ils alors “largement” suffisants, comme l’annonce le Ministre de la Santé, François Braun? Avec cette extension, le tableau n’est plus le même. Les associations dénoncent des créneaux de vaccinations insuffisants, les professionnels de Santé réclament plus de bras pour vacciner, et des élus estiment le nombre de vaccins disponibles tout à fait insuffisant. 

À l’opposé du discours rassurant, le système mis en place semble en effet déjà toucher à ses limites. L’association Act Up estime ainsi que le nombre de personnes à risque atteint les 300.000 personnes, bien au-delà des capacités de vaccination. Malgré un activisme affiché, la réponse apportée serait alors largement sous-dimensionnée. Et les mauvais souvenirs de la gestion du Covid ne sont tout d’un coup guère loin. 

L’exigence d’une politique de tests ambitieuse

La capacité à contenir la crise reste ce qui fera, ou non, une différence dans la comparaison avec la pandémie de coronavirus. Car le Covid, c’est aussi -au moins début- l’échec patent des tests, puis du contact tracing mis en place pour pister les premiers malades en France mais devenu vite obsolète pour empêcher efficacement la propagation de la maladie.

Dans le cas de la variole, la politique est celle, encore plus aléatoire, du contact warning: les malades doivent informer eux-mêmes les personnes contacts. Ensuite, il leur revient d’aller se faire tester gratuitement.

Ici, les autorités sanitaires semblent avoir appris de leurs erreurs: en 2020, les premiers tests diagnostics étaient ainsi tous effectués par l’Institut Pasteur, provoquant un goulot d’étranglement. Ici, note Christophe Batéjat, on constate un net mieux: “ils ont tout de suite mis des laboratoires hospitaliers dans la boucle”, ce qui a permis d’éviter l’engorgement.

Mais il faudra faire plus pour contrôler l’évolution d’une maladie qui pour l’instant ne fait que s’étendre. Au 21 juillet, on comptait 1567 cas confirmés en France, et plus de 16.000 cas recensés dans le monde. Garder la trace des personnes infectées et des cas contacts est primordial, avant que trop de malades ne provoquent une pénurie de tests ou de vaccins.

La solution pour ne pas laisser filer l’infection? “Se concentrer sur les populations à risque et faire des tests à grande échelle”, décrypte Patrick Pintus, Directeur scientifique au CNRS-INSHS. À la différence du Covid, où la maladie s’est rapidement étendue au-delà de groupes identifiables, la variole reste pour l’instant largement contenue à des profils d’âges et de sexualités.

C’est une opportunité à saisir avec une politique de tests ambitieuse, allant au-delà de l’auto-diagnostic pour l’instant conseillé par les autorités sanitaires. “Si on pense avoir cerné des populations à risque, ça veut dire qu’il faut concentrer ses efforts de tests sur ces populations. “Mais ça n’est pas évident”, conclut le spécialiste: “On sait bien qu’il y a des questions, notamment éthiques, associées à ça”.

À voir également sur Le Meridien: Variole du singe : pourquoi la communauté gay s’inquiète 

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