• Des militants du groupe Take Power Pack ont été interpellés après une action choc à la Tour de Londres ce samedi matin.
  • Ils ont jeté de la nourriture sur la vitrine protégeant les joyaux de la couronne britannique.
  • Mercredi, ils avaient jeté des sacs de fumier à côté d’un sapin de Noël de l’hôtel Ritz.

Spectaculaire, la scène a été immortalisée dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux. Quatre membres du groupe Take Back Power (Reprendre le pouvoir) ont été arrêtés et placés en détention samedi après un jet de nourriture sur la vitrine protégeant les joyaux de la couronne britannique à la Tour de Londres, a annoncé la police qui avait été appelée sur les lieux peu avant 10h.

Sur les images, on peut voir l’un des membres du groupe sortir de son sac une barquette contenant du crumble et l’écraser sur la vitrine, tandis qu’un autre vide le contenu d’un récipient contenant la crème anglaise. « La démocratie s’est effondrée », crie la jeune femme, tandis que l’homme s’exclame : « La Grande-Bretagne est brisée ! » « Nous sommes venus ici, devant les joyaux de la Nation, pour reprendre le pouvoir », ajoute-t-il.

La vitrine prise pour cible protège la couronne impériale d’apparat, le plus célèbre des joyaux de la couronne britannique, sertie de milliers de pierres précieuses, en hermine et velours pourpre. Le monarque réserve son port aux occasions exceptionnelles. Temporairement fermée pendant l’enquête de la police, la « Jewel House » a rouvert ses portes plus tard. Les joyaux n’ont pas été endommagés.

Take Back Power, peu connu du public et qui se présente comme un groupe non-violent, réclame, entre autres, l’instauration d’une Assemblée citoyenne qui pourrait « taxer les grandes fortunes et réparer la Grande-Bretagne ». Mercredi, ses militants avaient déjà pris pour cible l’hôtel Ritz, à Londres, vidant des sacs de fumier à côté d’un sapin de Noël.

Ces méthodes d’action rappellent celles d’organisations comme Just Stop Oil, dont les militants avaient notamment aspergé de soupe les Tournesols de Van Gogh, protégés derrière une vitre, à la National Gallery. Ce groupe écologiste a mis fin à ses opérations-choc en mars.

J.V.

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