Un magasin fermé, dans le centre-ville de Marseille, en octobre 2025.

Comment lutter contre le déclin du commerce en centre-ville, au moment où la concurrence des plateformes chinoises comme Temu et Shein fait rage ? C’est la question à laquelle ont tenté de répondre Frédérique Macarez, vice-présidente de Villes de France et maire (Les Républicains) de Saint-Quentin (Aisne), Antoine Saintoyant, directeur de la Banque des territoires, et Dominique Schelcher, PDG de Coopérative U, dans un rapport intitulé « L’avenir du commerce de proximité dans les centres-villes et les quartiers prioritaires de la politique de la ville », remis au gouvernement mercredi 5 novembre. Ils avaient été missionnés en mai par le ministère du commerce et par celui de la ville afin de proposer des pistes pour redynamiser le commerce de proximité.

Dans ce document de 112 pages incluant 30 recommandations, les auteurs dressent d’abord l’état des lieux d’un tissu commercial en difficulté, sous l’effet d’une succession de crises, sanitaire et économique. Les niveaux de loyers étant « décorrélés des possibilités des commerces d’aujourd’hui », les défaillances d’entreprise continuent de croître et de plus en plus de marques mettent la clé sous la porte (Camaïeu, Naf Naf, Casa…), laissant derrière elles des boutiques vides. Résultat : le taux de commerces vacants dans les centres-villes est passé de 9,73 % à 10,64 % entre 2023 et 2024.

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