Un sexagénaire a été interpellé lundi dernier en Bourgogne.
Ce dernier est soupçonné d’avoir tué Nathalie Boyer, 15 ans, en 1988 et Leila Afif, 40 ans, en 2000, dans l’Isère.
Après 96 heures de garde à vue, il va être transféré dans les prochains jours devant un juge d’instruction du pôle « cold cases » de Nanterre.

La fin d’un cauchemar pour les familles ? Ce vendredi, le parquet de Nanterre informe qu’après 96 heures de garde à vue, le sexagénaire interpellé lundi 25 novembre en Bourgogne a été présenté dans la matinée ce matin un juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Dijon dans le cadre de l’exécution d’un mandat d’amener du magistrat instructeur.

La mesure avait débuté il y a quatre jours sur commission rogatoire du juge d’instruction du pôle crimes sériels ou non élucidés saisi des deux affaires des assassinat et meurtre de Leila Afif et Nathalie Boyer, affaires datant respectivement de 24 ans et de 26 ans et qui étaient restées à ce jour des énigmes.

Le transfèrement de ce suspect aux fins de présentation au juge d’instruction du pôle « cold cases » de Nanterre aura lieu dans les prochains jours, selon le parquet de Nanterre.

Trahi par son ADN

Cet homme connu de la justice a été trahi par son ADN. En effet, selon nos informations, tous les scellés ont été à nouveau exploités dans les deux affaires et c’est là que l’ADN du suspect est apparu dans le dossier Leila Afif. Les enquêteurs auraient ensuite réussi à établir des liens avec l’affaire Nathalie Boyer. La famille de la jeune fille a été prévenue de ce placement en garde à vue.

Nathalie Boyer fait partie des victimes du dossier des « disparus de l’Isère » qui concerne neuf disparitions ou meurtres d’enfants dans le département entre 1983 et 1996. Cette avancée dans l’enquête représente un grand espoir pour les proches de cette dernière : « Quand on revient voir une famille 36 ans après les faits, pour lui dire qu’une personne est mise en garde à vue et qu’elle est peut-être l’auteure des faits, c’est évidemment un ensemble de sentiments mélangés. Savoir ce qu’il a fait, comment il a fait… Cette vérité n’est pas encore à portée de main« , a détaillé au micro de TF1 leur avocate, Me Corinne Herrmann. 

Contacté, l’avocat de la famille de Leila Afif, Wissam Mahlaoui, n’a pas souhaité communiquer.


A.S

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