Des ressortissants birmans vivant en Thaïlande brandissent une photo de l’ancienne dirigeante birmane Aung San Suu Kyi lors d’une manifestation devant l’ambassade du Myanmar à Bangkok, le 26 juillet 2022.

En campagne pour sensibiliser sur le sort d’Aung San Suu Kyi, l’ex-dirigeante birmane emprisonnée, son fils cadet, Kim Aris, a trouvé en Emmanuel Macron un rare soutien de la part d’un chef d’Etat. Dans une lettre à son attention, transmise à son fils, de nationalité britannique et vivant à Londres, le président français s’enquiert de sa santé et dénonce sa « détention inique ». Il y déplore que le « choix libre et souverain » du peuple birman lors des élections de 2020, remportées haut la main par la Ligue nationale pour la démocratie (LND), le parti d’Aung San Suu Kyi, ait été « bafoué ». Le président français assure par ailleurs le soutien de la France « aux aspirations démocratiques et fédérales de votre peuple, à la restauration d’un Etat de droit et à un développement harmonieux de nos relations politiques, économiques et culturelles ».

En février, le ministre des affaires étrangères britanniques, David Lammy, avait pour la première fois lancé un appel direct à la junte militaire pour qu’elle libère Aung San Suu Kyi et accorde au peuple du pays « la paix et la démocratie qu’il mérite ». Sans résultat.

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