- Eric Coquerel a annoncé que le débat sur la partie recettes du Budget 2026 ne sera pas terminé le 4 novembre.
- Un vote à cette date est donc « impossible ».
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Avec l’instabilité politique, la France aura-t-elle un budget 2026 ?
Les éléments marquants
LONGUEUR DES DÉBATS
Éric Coquerel annonce que le débat sur le projet de loi de finances ne sera pas terminé le 4 novembre et devra reprendre après l’examen du PLFSS, à partir du 12 novembre. « Il faut que les groupes retirent des amendements pour qu’on puisse finir dans les délais », appelle le député LFI. De fait, un vote le 4 novembre sur la partie recettes est « impossible », juge-t-il.
Eric Coquerel annonce que le débat sur le PLF ne sera pas terminé le 4 novembre et devra reprendre après l'examen du PLFSS à partir du 12 novembre "Il faut que les groupes retirent des amendements pour qu'on puisse finir dans les délais" #DirectAN @LCI pic.twitter.com/jB2gNaXlR0 — Frédéric Delpech (@fredericdelpech) October 29, 2025
Minute par minute
LONGUEUR DES DÉBATS
Éric Coquerel annonce que le débat sur le projet de loi de finances ne sera pas terminé le 4 novembre et devra reprendre après l’examen du PLFSS, à partir du 12 novembre. « Il faut que les groupes retirent des amendements pour qu’on puisse finir dans les délais », appelle le député LFI. De fait, un vote le 4 novembre sur la partie recettes est « impossible », juge-t-il.
Eric Coquerel annonce que le débat sur le PLF ne sera pas terminé le 4 novembre et devra reprendre après l'examen du PLFSS à partir du 12 novembre "Il faut que les groupes retirent des amendements pour qu'on puisse finir dans les délais" #DirectAN @LCI pic.twitter.com/jB2gNaXlR0 — Frédéric Delpech (@fredericdelpech) October 29, 2025
« PAS DE RÉACTION » DE MACRON
« Le président de la République n’a pas réagi aux propos introductifs du Premier ministre. Seul Sébastien Lecornu s’est exprimé sur le débat parlementaire » en Conseil des ministres, indique Maud Bregeon.
BREGEON SUR LA TAXE ZUCMAN
« Oui à l’avancée sur une meilleure répartition de l’effort en matière de revenus. Mais non à tout ce qui vient altérer la croissance, casser l’emploi et freiner l’attractivité française », affirme Maud Bregeon, au sujet d’une potentielle « taxe Zucman ». C’est une « position pour le pays car on est profondément convaincus qu’aller vers une taxe Zucman serait profondément mauvais pour la vie économique et pour les Français », ajoute la porte-parole du gouvernement.
BREGEON RÉPOND À RETAILLEAU
Maud Bregeon répond à Bruno Retailleau, qui dénonce la « folie fiscale » du budget. « Il y a un certain nombre de mesures dans la copie initiale du gouvernement qui constituent un effort fiscal important. Mais cet effort fiscal était déjà demandé dans la copie du gouvernement de Michel Barnier, auquel Bruno Retailleau appartenait. Je crois qu’on doit pouvoir arriver à converger », glisse la porte-parole du gouvernement.
« DÉBUT DU PROCESSUS PARLEMENTAIRE »
« Le parlement s’est prononcé sur certains sujets contre l’avis du gouvernement, et ces votes ne nous conviennent pas. Mais nous les respectons », affirme Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, après l’adoption par l’Assemblée nationale d’un amendement doublant la « taxe Gafam ». « Nous ne sommes qu’au tout début du processus parlementaire. La copie actuellement en débat à l’Assemblée nationale n’est pas la copie finale. Il y a la première lecture à l’Assemblée nationale, une première lecture au Sénat, une commission mixte paritaire (CMP) dont je ne saurais pas vous dire si elle sera conclusive ou pas, la mise au vote de ces éventuelles conclusions ou une seconde lecture dans chacune des deux chambres », rappelle-t-elle, en sortie de Conseil des ministres. « Il y a encore du temps, les débats doivent continuer dans la sérénité », conclut-elle.
LES GÉANTS DU NUMÉRIQUE ET LES MULTINATIONALES TAXÉS
Les députés ont voté mardi dans l’hémicycle pour alourdir la « taxe Gafam » imposant les géants de la tech. Ils ont aussi voté en faveur d’un « impôt universel » sur les multinationales. Au grand dam du gouvernement, qui craint notamment des représailles de l’administration Trump.
UN BUDGET « PAS VOTABLE » PAR LA DROITE
Le président des Républicains Bruno Retailleau a jugé que le projet de budget était ce mercredi « encore moins votable qu’hier » par la droite à l’Assemblée, dénonçant la « folie fiscale » s’étant emparée de l’hémicycle. « Il y a un choc fiscal quasiment sans précédent », a estimé le président LR selon qui « le PS a pris le contrôle du gouvernement ». L’ancien ministre de l’Intérieur a critiqué une alliance de la gauche et du RN qui a notamment permis mardi soir le vote d’un « impôt universel » sur les multinationales pouvant rapporter en théorie jusque 26 milliards d’euros.
TAXER « CEUX QUI EN ONT LES MOYENS »
« Il est nécessaire de demander une contribution à ceux qui en ont les moyens », a dit Carole Delga, commentant l’adoption d’une taxe sur les multinationales ou la volonté du PS de voter adopter une taxe Zucman, quand le gouvernement craint de brider la compétitivité des entreprises ou de faire fuir les plus riches. « La taxe Zucman permet de sortir de ce champ d’application fiscale ce qui concerne les start-up innovantes et les entreprises familiales. Nous sommes cette gauche qui aimons l’entreprise mais il est nécessaire de lutter contre l’optimisation fiscale. »
« Nous avons besoin de rétablir les comptes de la France et d’aider ceux qui travaillent durement et ont des bas salaires. Donc il est nécessaire de faire des économies mais aussi d’avoir des recettes nouvelles », a dit Carole Delga sur TF1.
« Dans le travail parlementaire nous continuons à faire en sorte que ce ne soient pas les plus pauvres, les plus modestes qui soient taxés (…) c’est aux classes populaires d’être aidées. »
« NOUS SOMMES EN RESPONSABILITÉ »
Carole Delga était ce matin invitée de la matinale de TF1. La présidente PS de la région Occitanie a répondu aux critiques du socle commun, qui estime que les socialistes posent des ultimatums pour obtenir des victoires mais n’ont pas l’intention de voter le budget in fine. « Nous sommes en responsabilité. Si nous avons souhaité ne pas voter la motion de censure c’est que nous voulons amener de la stabilité au pays, dans un contexte international inquiétant et dans la nécessité de relancer la croissance de notre pays. Mais il faut aussi entendre la colère des Français », a répondu la présidente de région. « J’appelle tous les partis à avoir la volonté d’un équilibre, d’une justice fiscale et sociale. »
« Ce ne sera pas le budget du PS qui sera voté nous le savons », a-t-elle ajouté.
LA TAXE ZUCMAN DÉJÀ ENTERRÉE ?
Le PS espère toujours faire adopter sa version « light » de la taxe Zucman. Mais elle suscite une levée de boucliers quasi unanime des adversaires des socialistes et du gouvernement.
BONJOUR
Bienvenue dans ce direct commenté dédié à l’examen du budget.
Les députés ont voté mardi pour doubler le taux de la taxe Gafam qui cible les grandes entreprises de la tech, passant de 3 à 6%, en dépit de l’opposition du gouvernement inquiet d’éventuelles représailles de l’administration Trump. En commission, les élus macronistes avaient proposé de porter le taux de 3% à 15%, avant de se raviser en séance et de soutenir un compromis à 6%. Ce revirement a suscité l’indignation des députés de gauche, qui dénoncent un recul face aux pressions américaines. Avant le vote, le ministre de l’Economie Roland Lescure a appelé les députés à la prudence : « Si on introduit une taxe disproportionnée, on aura des représailles disproportionnées ».
Ce mardi, le gouvernement a martelé son opposition à la taxe Zucman sur les hauts patrimoines, y compris dans sa version « allégée »
si elle touche à l’outil professionnel, prélude au bras-de-fer qui se jouera d’ici à la fin de semaine avec les socialistes sur le budget et la fiscalité. « Vous pouvez l’appeler taxe Zucman ou taxe Zucman light, à partir du moment où ça touche à l’appareil productif, aux usines ou aux grandes startups qui créent de l’innovation, nous serons contre »
, a insisté la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon. « Pour rien au monde, on ne doit toucher au patrimoine professionnel »
, a insisté selon des participants le Premier ministre Sébastien Lecornu lors de la réunion du groupe LR à l’Assemblée à laquelle il a assisté mardi.
En pleine discussion budgétaire, le ton monte entre le PS et le gouvernement sur la question de cette taxe dans sa version initiale ou « allégée ». Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a de nouveau menacé l’exécutif de censure s’il n’évoluait pas.
La taxe proposée par l’économiste Gabriel Zucman prévoit un impôt minimum de 2% sur les patrimoines à partir de 100 millions d’euros. Face aux critiques, notamment sur l’inclusion de l’outil professionnel dans cette taxe, le PS a proposé une alternative : un impôt minimum de 3% à partir de 10 millions d’euros de patrimoine, mais en excluant les entreprises innovantes et familiales. Cette version rapporterait cinq à sept milliards d’euros selon le PS, soit deux fois moins que ce qu’il attendait de la taxe Zucman. Elle n’aura déjà ni le soutien de LR, ni du RN.











