Un cambrioleur a eu droit à un comité d’accueil musclé lorsqu’il a pénétré dans le domicile d’un octogénaire vivant dans le Piémont, en Italie.
Le vieil homme et ses deux enfants sont parvenu à l’immobiliser, avant de lui asséner de multiples coups de poing et de pied.
Le voleur, un sexagénaire plusieurs fois condamné par le passé, a été blessé et envoyé à l’hôpital.
Âgé de 62 ans, un cambrioleur italien déjà plusieurs fois condamné par la justice ne s’imaginait sans doute pas terminer à l’hôpital lorsqu’il a pénétré par effraction chez un octogénaire. C’est pourtant ce qui s’est déroulé du côté de San Michele Mondovì, une commune du Piémont au pied des Alpes. Le quotidien transalpin La Stampa relate des faits qui se sont déroulés l’après-midi du 29 août, dans un appartement situé au premier étage d’une copropriété à la périphérie de la ville.
Un comité d’accueil musclé
Le délinquant sexagénaire aurait, selon une première reconstitution, escaladé le balcon depuis la cour puis forcé une fenêtre. Il serait ainsi entré au domicile d’un vieil homme de 82 ans, absent à ce moment. Peu après l’effraction, le retraité est toutefois revenu chez lui, accompagné de ses deux enfants. C’est alors qu’il s’est retrouvé face à l’homme de 62 ans qui fouillait dans les chambres.
La suite du récit est livrée par le journal italien. « Une bagarre a immédiatement éclaté et le voleur a tenté de s’enfuir en se frayant un chemin avec ses mains, mais le père et les fils l’ont bloqué et l’ont frappé à plusieurs reprises à coups de pied et de poing ». Dans la foulée, le propriétaire a donné l’alarme et composé un numéro d’urgence, le 112. Une patrouille de carabiniers, les gendarmes italiens, ne se trouvait qu’à un kilomètre de là, si bien que les militaires n’ont eu besoin que de quelques instants pour arriver.
Ils sont parvenus à rétablir le calme et à éviter que le voleur ne finisse encore davantage amoché. Menotté, il a été emmené à l’hôpital du Cuneo, à quelque 40 kilomètres de là. La presse souligne qu’il est soigneusement surveillé durant son rétablissement, et que le propriétaire du logement n’a pas été blessé, pas plus que ses deux fils. Malgré leur intervention – pour le moins « musclée » – et les coups violents portés au voleur, les trois hommes ne devraient pas faire l’objet de poursuites.