La police s’est rendue dans un lycée américain de Géorgie, après que des tirs ont retenti au sein de l’établissement. Un jeune de 14 ans est suspecté.
Selon un bilan provisoire des autorités locales, quatre personnes sont décédées.
Les États-Unis ne peuvent « accepter que cela devienne la norme », a rapidement déclaré Joe Biden.
Des tirs ont retenti mercredi dans un lycée américain, situé en Géorgie. Quatre personnes sont mortes, selon les autorités locales, tandis que la police a rapporté avoir procédé à une arrestation. De nombreux véhicules de secours ont été envoyés au lycée Apalachee de la bourgade de Winder, à quelque 70 kilomètres au nord-est d’Atlanta. Un important dispositif policier a été déployé.
Un suspect a été interpellé, selon la police de l’État. Il s’agit d’un élève de 14 ans. Le président américain a rapidement réagi, déclarant que le pays ne pouvait accepter que de tels évènements deviennent « la norme ».
Un établissement confiné
L’établissement scolaire a été placé en état de confinement dans un premier temps, a précisé Fox 5 Atlanta. La chaîne a ajouté que des blessés étaient soignés sur place par des secouristes, en se basant sur ses images prises depuis un hélicoptère. Des agents de la police locale, de la police de l’État ainsi que de la police fédérale sont à pied d’œuvre, ont souligné les autorités. Selon d’autres images aériennes diffusées par des médias, les élèves ont été évacués de l’établissement, ou regroupés sur le site d’un terrain de sport.
« Ma prof a ouvert la porte (de la classe) pour voir ce qui se passait. Un autre prof est alors arrivé en courant et lui a dit de fermer la porte, car il y avait un tireur », a témoigné sur la chaîne ABC un élève de 17 ans, Sergio Caldera. La porte verrouillée, ses camarades et lui se sont réfugiés au fond de la salle. Depuis cet endroit, ils ont entendu des cris retentir à l’extérieur.
Le ministre américain de la Justice Merrick Garland a évoqué une « terrible tragédie » après ces tirs en Géorgie. « Je suis bouleversé pour les familles qui ont été touchées par cette terrible tragédie », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. « Nous ne pouvons accepter que cela devienne la norme », a quant à lui déclaré dans un communiqué le président Joe Biden, qui depuis des années tente – sans succès – de mieux réguler l’accès aux armes à feu.
« Nous devons mettre fin à cette épidémie de violences par arme à feu dans notre pays, une bonne fois pour toutes », a pour sa part lancé la vice-présidente Kamala Harris. « Aucune raison de subir cela », a ajouté lors d’un discours de campagne la candidate démocrate à la présidentielle. Son opposant dans la course à la Maison-Blanche, le républicain Donald Trump, a lui dénoncé les agissements du tireur, le décrivant comme un « monstre malade et détraqué ».