Selon un sondage Ipsos, neuf Français sur dix (88%) se disent favorables à la mise en place de référendum, notamment sur la fin de vie (84%).
Les personnes sondées réclament que d’autres sujets soient soumis au vote comme la fiscalité, la politique migratoire ou encore le travail.
Lors de ses vœux présidentiels aux Français, le 31 décembre dernier, Emmanuel Macron avait indiqué qu’il demanderait aux Français de « trancher certains sujets déterminants » en 2025. Sans toutefois préciser lesquels ni la forme que cela pourrait prendre. Près de neuf Français sur dix (88%) se disent favorables à la possibilité de consulter le pays par référendum (nouvelle fenêtre), selon un sondage Ipsos paru, dimanche 9 février, dans les colonnes de La Tribune Dimanche (nouvelle fenêtre).
Parmi les sujets à soumettre au vote, 84% des personnes interrogées souhaitent notamment une consultation populaire sur « la fin de vie » (nouvelle fenêtre). Outre l’aide à mourir dignement, 78% des sondés réclament un référendum sur « le niveau et la répartition des dépenses publiques et de la fiscalité », 74% appellent à trancher « les aspects sociaux de la politique migratoire (nouvelle fenêtre)« , à égalité avec « le travail » – « durée, modalité, retraite » – et « l’adoption d’un mode de scrutin à la proportionnelle (nouvelle fenêtre) pour les élections législatives ».
67% des Français se prononceraient « avant tout sur le sujet du référendum »
Si un référendum était organisé demain, seuls 8% des sondés indiquent qu’ils voteraient « pour manifester leur soutien au président de la République et au gouvernement », 25% « leur opposition », quand 67% le feraient pour se prononcer « avant tout sur le sujet du référendum ».
Sept leaders politiques ont exprimé le sujet qu’ils souhaitent voir soumis à un référendum : « le travail » pour Gabriel Attal (Renaissance), « le financement des retraites » pour Olivier Faure (Parti socialiste), « la politique migratoire » pour Marine Le Pen (Rassemblement national), « l’abrogation de la retraite à 64 ans, le rétablissement de l’ISF, la hausse du SMIC » pour Manuel Bompard (La France insoumise), « une nouvelle Constitution » pour Marine Tondelier (les Écologistes), « l’accès des étrangers aux aides sociales » pour Laurent Wauquiez (Les Républicains) ou « l’abrogation du droit du sol » pour Eric Ciotti (Union des Droites pour la République).
Défini par l’article 11 (nouvelle fenêtre) de la Constitution, un référendum doit être engagé dans un cadre précis. Il n’est possible que pour les projets « portant sur l’organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique ou sociale de la nation et aux services publics qui y concourent ».
La porte-parole du gouvernement prudente quant à l’organisation d’un référendumSource : TF1 Info
Enquête réalisée par internet les 6 et 7 février auprès d’un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Intervalle de confiance de 95%.