Emmanuel Macron poursuit ses consultations ce lundi en vue d’une nomination à Matignon.
Le chef de l’État n’exclut pas de choisir un profil technique.
Un nouveau nom, en la personne de Thierry Beaudet, est ainsi évoqué.
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Le nouveau gouvernement se fait attendre
Bernard Cazeneuve, Xavier Bertrand… Et si Emmanuel Macron choisissait finalement une personnalité moins politique pour devenir le Premier ministre ? Dans cette hypothèse, le nom du président du Conseil économique, social et environnemental, Thierry Beaudet, ancien responsable mutualiste, a commencé à circuler ce lundi matin. Le chef de l’État a déjà échangé avec lui la semaine dernière, dans le cadre de ses précédentes discussions institutionnelles, a fait savoir son entourage à TF1-LCI, confirmant une information de L’Opinion. Il s’est dit prêt à accepter une nomination.
Élu à la tête du Conseil économique, social et environnemental (CESE) en mai 2021, cet instituteur de formation âgé de 62 ans, d’abord militant associatif, est par ailleurs élu du mouvement mutualiste au niveau national depuis 2003. Président de la Fédération nationale de la mutualité française de 2016 à 2021, il a fondé et présidé le Groupe VYV de 2017 à juin 2021. Auparavant, il avait présidé la MGEN, première mutuelle des agents du service public, de 2009 à 2017, indique le site du CESE.
Au sein du CESE, Thierry Beaudet a notamment piloté la mise en place de la Convention citoyenne sur la fin de vie – le projet de loi issu de ces consultations était en débat à l’Assemblée nationale au moment de la dissolution. À l’issue de ce travail, Thierry Beaudet avait plaidé pour que davantage de Conventions citoyennes soient organisées, afin de « faire vivre le désir de démocratie, regagner la vision et la confiance entre chaque élection, rapprocher les citoyens des décisions qui les concernent ».
Fin juillet, quelques semaines après le résultat des élections législatives anticipées, Thierry Beaudet avait rappelé la nécessité d’associer pleinement les citoyens ainsi que les corps intermédiaires à la vie démocratique du pays. « Les résultats des élections législatives redessinent largement le paysage politique de notre pays. Une nouvelle fois, ces élections ont révélé les fractures profondes qui traversent notre société. Elles ne peuvent être ignorées plus longtemps », avait écrit le président du CESE.