Capture d’écran / Pervi Kanal
Marina Ovsiannikova, journaliste pour la principale chaîne de Russie, Pervi Kanal, avait interrompu le journal télévisé en diffusant un message contre la guerre en Ukraine. Jugée, elle n’a écopé que d’une faible amende.
GUERRE EN UKRAINE – Son geste avait fait le tour du monde. Il lui a aussi valu une lourde condamnation, l’obligeant à fuir la Russie avec sa fille à l’automne dernier. C’est à Paris que la journaliste russe Marina Ovsiannikova, connue pour avoir brandi mi-mars 2022 une pancarte anti-guerre en Ukraine lors d’un JT d’une chaine pro-Kremlin, a trouvé refuge.
C’est aussi dans la capitale française qu’elle a fait un malaise qui pourrait être la conséquence d’une tentative d’empoisonnement ce jeudi 12 octobre. Le parquet de Paris a annoncé dans la foulée l’ouverture d’une enquête pour « suspicion d’empoisonnement ». Des prélèvements sont en cours dans son appartement.

La journaliste a eu un malaise en ouvrant la porte de son logement situé dans le VIe arrondissement et a dit avoir découvert de la poudre. À la police, elle a dit avoir été empoisonnée par les Russes, a affirmé à l’AFP une source proche du dossier. « Il était aussi question d’enveloppe. Mais pour l’heure rien n’est vérifié et les informations sont purement déclaratives », a également appris Le Parisien.
Une version un peu différente de celle présentée par Reporters Sans Frontières. « L’hypothèse d’un empoisonnement a été évoquée et n’est pas écartée, mais contrairement à des informations de presse Marina n’a pas déclaré avoir été empoisonnée », a tweeté Christophe Deloire, le secrétaire général de RSF. « Nous pouvons le certifier puisque nous étions auprès d’elle toute la journée », a-t-il ajouté disant avoir « eu peur » pour elle.
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