JACK GUEZ / AFP
Un soldat de l’armée israélienne dans le kibboutz Kfar Aza, dans le sud d’Israël près de la bande de Gaza, le 18 octobre 2023.
GUERRE ISRAËL-HAMAS – Alors que des bombardements israéliens ont encore fait des dizaines de morts dans la nuit et lundi dans la bande de Gaza assiégée et qu’une offensive massive des forces de l’État hébreu continue de poindre, le sort de plus de 200 otages détenus par le Hamas demeure en suspens.
Ce lundi 23 octobre, l’armée israélienne a annoncé que 222 personnes avaient été capturées par les membres du mouvement islamiste palestinien, soit le chiffre le plus haut donné depuis les attaques du 7 octobre.

Comme le rapporte SkyNews, l’un des principaux porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, a aussi déclaré que l’armée israélienne avait mené des raids terrestres « limités » dans la région pour cibler les hommes armés du Hamas et rechercher des otages, dont la plupart sont détenus à l’intérieur de la bande de Gaza.
Lors d’un de ces raids, un soldat israélien a été tué, tandis qu’« un a été modérément blessé et deux ont été légèrement blessés par un missile antichar », a indiqué l’armée israélienne, fait savoir la chaine qatarienne Al Jazeera.
Le Hamas confirme une infiltration terrestre israélienne
Le Hamas a en effet confirmé une infiltration israélienne dans la bande de Gaza, à l’Est de Khan Younis, dans le sud de la bande de l’enclave palestinienne. « Les combattants (du Hamas) ont engagé le combat avec la force infiltrée, détruisant deux bulldozers et un char, forçant celle-ci à se retirer, avant de retourner sains et saufs à leur base », a déclaré la branche armée du Hamas dans un communiqué, relayé là encore par la chaîne anglaise SkyNews.

L’armée israélienne, qui bombarde sans répit la bande de Gaza depuis le 7 octobre en riposte aux attaques sans précédent du Hamas, a intensifié ses bombardements ce dimanche, en prélude à une probable intervention terrestre.
Le risque d’un embrasement du conflit inquiète la communauté internationale, alors que l’Iran, allié et soutien du Hamas, a averti que la situation risquait de devenir incontrôlable au Moyen-Orient, devenu une « poudrière ». Dans la bande de Gaza, l’aide internationale a commencé à arriver au compte-goutte depuis samedi via l’Égypte, sa seule issue à ne pas être contrôlée par Israël, mais en quantité très insuffisante selon l’ONU.
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