LUKASZ GLOWALA / REUTERSAnthropologist from Nicolas Copernicus University Urszula Okularczyk works by the remains of a woman found at the 17th century cemetery for rejected people in Pien, at Nicolas Copernicus University in Torun, Poland, October 27, 2023. The woman’s body was found with a padlock on her leg and a sickle around the neck which suggest the person was believed to be a ‘vampire’ and was secured to the ground to avoid ‘her rising from the grave’. REUTERS/Lukasz Glowala
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Urszula Okularczyk, anthropologue à l’université Nicolas Copernic à Torun en Pologne, ici travaillant le 27 octobre 2023 sur les restes d’une femme découverts dans le cimetière polonais de la ville de Pien, à l’été 2022.
POLOGNE – Des archéologues polonais ont mis au jour les restes d’un enfant vivant au XVIIe siècle, cadenassé dans sa tombe pour l’empêcher de ressusciter, rapporte l’agence de presse Reuters lundi 30 octobre, qui a interrogé un chercheur spécialisé pour évoquer cette découverte faite cet été.
Les ossements de cet enfant de 6 ou 7 ans constituent la découverte la plus récente dans un cimetière du village de Pien, dans le nord de la Pologne. Ils datent d’une époque où les fantômes, zombies et autres apparitions surnaturelles n’étaient alors pas considérés comme de simples déguisements…
« Il s’agit d’un cimetière pour des personnes rejetées, qui étaient certainement craintes après leur mort, et peut-être aussi pendant leur vie », explique Dariusz Polinski, chercheur sur les sépultures médiévales à l’université Nicolas Copernic, dans la ville polonaise de Torun. « Elles étaient soupçonnées d’avoir des contacts avec des forces impures, des personnes qui se comportaient différemment d’une certaine manière. »
L’enfant a été enterré face contre terre avec un cadenas triangulaire en fer sous le pied, probablement pour l’empêcher de se redresser et de quitter la tombe pour se repaître des vivants, ajoute-t-il.
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Déjà, à l’été 2022, le corps d’une femme avait été retrouvé dans le même cimetière avec un cadenas à la jambe et une faucille autour du cou, laissant supposer qu’il s’agit d’un vampire.
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Une centaine de corps exhumés
Ci-dessous et sur la photo en tête d’article, on peut voir des photos des ossements de cette femme définitivement mis au jour la semaine dernière à l’université Nicolas Copernic à Torun :
LUKASZ GLOWALA / REUTERSRemains of the woman found at the 17th century cemetery for rejected people in the village of Pien, northern Poland, are revealed by Polish archaeologists from Nicolas Copernicus University in Torun, Poland October 27, 2023. The woman’s body was found with a padlock on her leg and a sickle around the neck which suggest the person was believed to be a ‘vampire’ and was secured to the ground to avoid ‘her rising from the grave’. REUTERS/Lukasz Glowala
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LUKASZ GLOWALA / REUTERSRemains of the woman found at the 17th century cemetery for rejected people in the village of Pien, northern Poland, revealed by Polish archaeologists from Nicolas Copernicus University in Torun, Poland, October 27, 2023. The woman’s body was found with a padlock on her leg and a sickle around the neck which suggest the person was believed to be a ‘vampire’ and was secured to the ground to avoid ‘her rising from the grave’. REUTERS/Lukasz Glowala
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LUKASZ GLOWALA / REUTERSRemains of the woman found at the 17th century cemetery for rejected people in the village of Pien, northern Poland, are revealed by Polish archaeologists from Nicolas Copernicus University, in Torun, Poland October 27, 2023. The woman’s body was found with a padlock on her leg and a sickle around the neck which suggest the person was believed to be a ‘vampire’ and was secured to the ground to avoid ‘her rising from the grave’. REUTERS/Lukasz Glowala
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« Il s’agit de personnes qui, si cela a été fait intentionnellement, avaient peur du contact avec ces personnes parce qu’elles pouvaient mordre, boire du sang », développe encore Dariusz Polinski, à propos de ces découvertes similaires, auprès de Reuters.
Les archéologues ont aussi découvert dans ce cimetière d’autres méthodes utilisées pour arrêter les morts vivants. « Il y avait un grand nombre de tombes avec des pierres qui étaient censées protéger contre le défunt, placées à différents endroits, par exemple sur le coude, le larynx ou le cou », témoigne Dariusz Polinski.
Au total, une centaine de corps ont été exhumés dans ce cimetière polonais, qui est régulièrement fouillé depuis 2005. « Au total, nous aurons effectué six saisons de fouilles sur cette zone », expliquait le chercheur dans une interview au Point en septembre.
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