La dégradation de la conjoncture économique fragilise les plus petites entreprises. Mi-octobre, une étude du cabinet Altarès signalait qu’au troisième trimestre 2024, ces sociétés (50 salariés et plus) ont été plus nombreuses à se déclarer en cessation de paiements.
Or, comme ces sociétés de taille moyenne figurent dans les fonds non cotés détenus par de plus en d’épargnants, cette multiplication des défaillances menacerait-elle la performance de ce placement ? Selon de nombreux experts du capital-investissement, il n’y aurait pas d’inquiétude pour plusieurs raisons.
D’abord, chaque produit financier qui est investi dans ces entreprises non cotées en Bourse, souvent commercialisé sous la forme de FCPR (fonds commun de placement à risque), se compose d’un portefeuille de participations investies dans le capital de 10 à 15 sociétés. Cette diversification s’avère une parade pour amortir le risque. Ensuite, le temps de détention est long et avoisine souvent dix ans. « Sur cette durée, on a l’avantage de traverser un ou plusieurs cycles économiques », affirme Gauthier Haem, directeur du développement de Yomoni.
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