- La Fifa a désigné la rencontre Iran-Égypte comme « match des fiertés » LGBTQ+ de la Coupe du monde 2026.
- Une décision dénoncée par l’Iran, pays qui interdit les relations sexuelles entre personnes de même sexe.
Un match qui suscite déjà la polémique. L’Iran, qui affrontera l’Égypte lors de la prochaine Coupe du monde aux États-Unis en juin 2026, a qualifié ce mardi 9 décembre d’« irrationnelle »
la décision de dédier cette rencontre à la communauté LGBTQ+, comme l’a décidé la Fifa.
Ce match, qui se déroulera le 27 juin à Seattle, ville américaine comptant une importante communauté homosexuelle, a été désigné « match des fiertés »
LGBTQ+, selon plusieurs médias, qui affirment que la décision est antérieure au tirage au sort.
« Nous nous opposons à cette décision »
« Il s’agit d’une décision irrationnelle qui favorise un certain groupe »
, a fustigé le président de la Fédération iranienne de football, Mehdi Taj, cité par l’agence de presse Isna. « Nous (l’Iran) et l’Égypte nous opposons à cette décision »
, a-t-il ajouté, sans faire mention du terme « match des fiertés »
.
La télévision d’État iranienne a pour sa part indiqué que l’Iran allait « contester »
cette décision auprès de la Fifa. En vertu du droit islamique, les relations sexuelles entre personnes de même sexe sont interdites en Iran et peuvent dans certains cas être punies par la peine de mort.
La Fédération égyptienne de football a exprimé des objections similaires, selon les médias égyptiens. L’homosexualité n’est pas explicitement interdite en Égypte, mais elle est souvent punie par des lois formulées de manière vague prohibant la « débauche »
.











