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La saga « Dragons » prend vie au cinéma avec une adaptation « encore plus immersive »

Espace PressePar Espace Pressejuin 11, 2025
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  • Sorti en 2015, le premier volet de la trilogie « Dragons » n’échappe pas à la tendance qui transforme les films d’animation en longs-métrages avec de véritables acteurs.
  • « Dans mon esprit, j’avais terminé cette histoire », nous assure Dean DeBlois, le réalisateur original des aventures de Harold et Krokmou qui a préféré revenir plutôt que de « voir la version de quelqu’un d’autre ».
  • De passage à Paris, il nous raconte comment il a créé ces créatures mythiques que le public adore.

Le hasard est parfois bien malicieux. L’adaptation en live action de Dragons rejoint en salles celle de Lilo & Stitch, qui s’est offert le meilleur démarrage de l’année en France et frôle déjà le milliard de dollars au box-office mondial trois semaines après sa sortie. À l’origine de ces deux films d’animation, un même duo. Ni Dean DeBlois ni Chris Sanders, réalisateur de l’excellent Robot sauvage l’an dernier, n’ont participé à la nouvelle version du film d’animation de Disney. C’est seul que le premier replonge dans l’univers inspiré des romans de Cressida Cowell, Harold et les dragons, au cinéma ce mercredi 11 juin.

Alors que son père, le chef viking Stoïk, lui demande d’apprendre à tuer leurs ennemis les dragons, le jeune Harold se lie d’amitié avec l’un d’eux prénommé Krokmou. Déjà auteur de documentaires, Dean DeBlois renoue avec les tournages en prises de vues réelles pour donner vie au premier volet de la trilogie Dreamworks, nommée quatre fois aux Oscars et forte de plus de 1,6 milliard de dollars de recettes à l’international. Une aventure flamboyante au cœur aussi gros que l’œuvre originale dont les effets visuels sont particulièrement réussis. Des animaux mythiques au casting, le cinéaste canadien de 55 ans nous a détaillé les défis qu’ont représentés ce nouveau film lors de sa venue à Paris.

Au début du film, Stoïk dit : « Nous sommes des vikings : nous ne fuyons pas les bagarres, nous les commençons ». Qui a commencé à se battre pour que cette histoire soit racontée dans un film en prises de vues réelles ?

(rires) Eh bien, j’en attribue le mérite et la responsabilité au studio Universal parce que dans mon esprit, j’avais terminé cette histoire et je l’avais mise de côté. Je travaillais sur d’autres scénarios quand j’ai reçu un coup de fil me disant : « Écoute, on réfléchit à une version en prises de vues réelles de Dragons« . Et j’avais déjà déclaré publiquement que je n’aimais pas cette tendance ! Donc je me suis senti comme un hypocrite en répondant : « Si vous le faites, j’aimerais en être parce que je sais où se trouve le cœur de ce récit. Je connais ces personnages, je connais ce monde et très égoïstement, je ne veux pas voir la version de quelqu’un d’autre. Donc si vous le faites, s’il vous plaît, impliquez-moi dans le projet ». Je devais me montrer à la hauteur de mes propres critiques.

Votre opinion sur les adaptations en prises de vues réelles a-t-elle changé depuis ?

Oui, si l’histoire le justifie. Je crois que la nôtre a toujours essayé de s’approcher de la sensibilité d’un film en prises de vues réelles. C’est pour ça que nous avons fait appel au directeur de la photographie Roger Deakins (oscarisé pour Blade Runner 2049 et 1917, ndlr). Nous tentions de trouver la limite entre l’animation et le réel, maintenant nous basculons complètement de l’autre côté. Tous les films d’animation ne s’y prêtent pas. Je continue à penser que si vous faites une adaptation, vous devez peut-être vous rapprocher des cinéastes originaux pour apprendre ce qui a permis à ce projet de fonctionner à l’origine.

Diriez-vous que ce nouveau Dragons vous a permis de corriger certaines erreurs et d’effacer certains regrets que vous aviez avec le film original ?

C’est exactement ça. À chaque film sur lequel je travaille, j’ai toujours une liste de regrets, des choses que j’aurais aimé pouvoir améliorer. C’était donc l’occasion de revenir en arrière et d’approfondir la mythologie. Pourquoi cette tribu de guerriers vit-elle sur cette île ? Comment y sont-ils arrivés ? Que font-ils ? Et je trouvais que d’autres personnages, comme Astrid, pouvaient être plus riches. Nous n’avions pas assez de temps à l’écran pour développer son histoire et sa relation avec Harold. C’était donc, pour moi, l’occasion d’aborder ces sujets et aussi de les repenser sous un angle plus large, tout en utilisant vraiment tous les avantages de la prise de vues réelles pour rendre l’action et les scènes de vol encore plus immersives.

Si le dragon plongeait, remontait ou roulait, Mason Thames était comme un jockey sur un cheval, en total fusion avec l’animal

Dean DeBlois

Racontez-nous la première fois où vous avez mis les pieds pour de vrai dans le monde que vous aviez créé dans votre esprit…

C’était incroyable. Nous avons commencé par un simple parking. Il n’y avait absolument rien. Alors voir la rapidité avec laquelle nos plateaux ont pris forme… J’y suis allé tous les jours pendant un mois pour voir les maisons et les rues du village, ainsi que l’arène d’entraînement sortir de terre. Une fois que tout était peint et décoré, que tous les détails étaient en place, j’y allais même le week-end juste pour me promener. À l’intérieur de moi, je criais ! C’était si amusant.

Vous êtes redevenu le petit garçon que vous étiez ?

Oui, oui ! C’est un rêve de faire un film pour de vrai. En fait, c’était encore mieux que ce que j’imaginais. J’ai vu tant de documentaires sur les coulisses de différents films mais là, c’était le nôtre. C’était notre village et notre histoire. On pouvait littéralement entrer dans ce monde, le toucher et s’y asseoir. C’était extraordinaire !

Avez-vous recréé la scène de l’amitié interdite (nouvelle fenêtre) la première fois que vous avez vu Krokmou sur le plateau ? 

Cette scène a pris vie d’une manière tellement magique parce que nous avons engagé une incroyable équipe de marionnettistes dirigée par Tom Wilton. Le voir animer Krokmou et danser dans le sable avec Mason Thames pour arriver jusqu’à ce toucher, c’était tellement magique ! Nous avons joué la musique de John Powell sur le plateau ce jour-là. C’était vraiment très très spécial pour ceux qui étaient présents. Nous avons aussi fait fabriquer des corps et des têtes pour tous les dragons.

La scène de « l’amitié interdite » dans « Dragons » le film d’animation et son adaptation, au cinéma le 11 juin 2025. – UNIVERSAL PICTURES/DREAMWORKS

Qu’est-ce qui a été le plus difficile dans le fait de dompter vos dragons pendant ces incroyables scènes de vol, entre les effets numériques et les effets pratiques ? 

Nous avions bien sûr de très grandes ambitions pour ces séquences et nous ne savions pas trop comment nous allions y parvenir. Mais il y a de l’innovation dans ce film. Nous nous sommes appuyés sur des techniques qui ont été utilisées dans le passé, mais nous sommes allés plus loin pour vraiment donner l’impression que Mason Thames copilote le dragon. D’habitude, on construit un engin géant appelé un cardan pour pouvoir le déplacer sur six axes différents. Mais en plus de ça, nous avons construit des dragons robotisés. 

Le corps, le cou et la tête de chaque dragon pouvaient être mis en mouvement indépendamment et contrôlés par un joystick ou une animation réalisée en amont. Quand nous avons mis Mason en selle sur ce dragon et le cardan, nous pouvions contrôler tout ce dont nous avions besoin en termes de mouvement. Si le dragon plongeait, remontait ou roulait, son corps était affecté à la manière d’un jockey sur un cheval, en total fusion avec l’animal. Ça nous a permis d’extraire Mason de cette vidéo pour le mettre sur un dragon en images de synthèse et le faire voler dans tous ces incroyables paysages que nous avions filmés en Islande, en Écosse et aux îles Féroé.

Astrid (Nico Parker) et Harold (Mason Thames) prêts à combattre dans l'adaptation du film d'animation "Dragons", au cinéma le 11 juin 2025. - UNIVERSAL PICTURES/DREAMWORKS
Astrid (Nico Parker) et Harold (Mason Thames) prêts à combattre dans l’adaptation du film d’animation « Dragons », au cinéma le 11 juin 2025. – UNIVERSAL PICTURES/DREAMWORKS

Il s’agit de votre première fiction en prises de vues réelles. Qu’est-ce qui vous a le plus surpris dans le processus de casting et diriez-vous que Mason et Nico ont aidé à façonner Harold et Astrid différemment ?

J’ai beaucoup appris dans ce domaine. Lucy Bevan, notre directrice de casting, a fait passer le mot à un grand groupe de personnes pour chaque personnage. Nous avons donc eu de nombreuses auditions différentes à envisager. Mais il s’agissait plus de regarder qui semblait comprendre le mieux le personnage et qui jouait très bien avec l’autre. En fin de compte, je crois que Mason Thames et Nico Parker ont été choisis en tant que Harold et Astrid parce que leur alchimie était si forte. Et ils ont grandi avec les films. Ils entretenaient déjà une relation avec ces héros et comprenaient très bien qui ils étaient. Il s’agissait moins de prendre des décisions que d’un processus d’élimination.

Quinze ans se sont écoulés depuis la sortie du premier Dragons, et son message de tolérance n’a jamais semblé aussi nécessaire. Qu’espérez-vous que les spectateurs gardent avec eux en sortant du cinéma ?

J’espère qu’ils seront transportés dans un monde merveilleux et qu’ils passeront un superbe moment, qu’ils seront amenés à ressentir des choses, à pleurer et à rire. Mais au fond oui, c’est une histoire sur le fait de penser de manière indépendante, de ne pas simplement souscrire aux convictions de ceux qui vous ont élevé. Vous pouvez avoir un peu plus d’empathie et de compassion, et essayer de comprendre l’autre, ces personnes perçues comme nos adversaires et nos ennemis, parce que l’histoire est toujours plus complexe.

>> Dragons (2h05) – de Dean DeBlois, avec Mason Thames, Nico Parker et Gerard Butler – actuellement au cinéma


Delphine DE FREITAS

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