De gauche à droite : les dirigeants Lawrence Wong (Singapour), Kay Rala Xanana Gusmao (Timor oriental), Pham Minh Chinh (Vietnam), Hun Manet (Cambodge), Donald Trump (Etats-Unis), Anwar Ibrahim (Malaisie), Ferdinand Marcos Jr (Philippines), Hassanal Bolkiah (Brunei), Prabowo Subianto (Indonésie) et Sonexay Siphandone (Laos), lors de la rencontre Asean-Etats-Unis, à Kuala Lumpur, le 26 octobre 2025.

Rien ne vaut, pour Donald Trump, de bons « deals », les honneurs et l’impression qu’il est fêté comme le sauveur. Après avoir atterri à Kuala Lumpur, dimanche 26 octobre au matin sous un soleil éclatant, le président américain a démarré dans la bonne humeur son périple asiatique qui doit, après la Malaisie, le mener au Japon en visite officielle puis en Corée du Sud pour le forum de Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC).

Esquissant un pas de danse sur le tapis rouge au rythme de l’orchestre traditionnel rassemblé en son honneur, il a déjoué le protocole en invitant le premier ministre malaisien, Anwar Ibrahim, à le rejoindre dans la limousine présidentielle, surnommée « the Beast ».

Sa participation éclair au sommet de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean), qui se tient dans la capitale malaisienne du 26 au 28 octobre – la traditionnelle rencontre Asean-Etats-Unis ayant été avancée à dimanche – ne comportait que des réjouissances : Donald Trump y a présidé une cérémonie de réconciliation entre le Cambodge et la Thaïlande, qu’il a pompeusement présentée comme les « accords de paix de Kuala Lumpur » et décrite comme un « pas monumental » vers la paix.

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