« Zeus » sera exposé au château de Versailles à partir de mardi et jusqu’au 24 novembre, a annoncé ce vendredi l’établissement.
Ce cheval en aluminium avait fendu l’eau de la Seine lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques.
Il avait été exposé à l’Hôtel de Ville de Paris jusqu’au 8 septembre.

C’est une monture mécanique flottant d’une hauteur de 1,80 m au garrot, entièrement métallique. Le cheval « Zeus » a marqué la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques des JO , quand il avait fendu l’eau de la Seine le 26 juillet. Cet équidé en aluminium sera exposé au château de Versailles (Yvelines) à partir du mardi 1er octobre et jusqu’au 24 novembre, a annoncé ce vendredi l’établissement.

Après la cour intérieure de l’Hôtel de Ville de Paris , où il a été exposé gratuitement jusqu’au 8 septembre, ce cheval mécanique argenté sera exposé « dans la cour royale, au cœur du château, dans la perspective des écuries royales et de la statue équestre de Louis XIV », précise le château de Versailles dans un communiqué. La sculpture animée « sera visible de loin gratuitement à travers la grille royale à l’entrée du château mais pour l’admirer de près il faudra un billet d’entrée », a précisé l’établissement à l’AFP.

« Prolonger l’esprit olympique »

L’exposition de l’œuvre conçue par l’agence de design nantaise Blam « permet de prolonger l’esprit olympique à Versailles, où se sont tenues les épreuves équestres cet été ». Elle conclut aussi le parcours d’une exposition intitulée « Cheval en Majesté » présentée jusqu’au 3 novembre au château de Versailles et qui retrace 400 ans d’histoire équestre en Europe.

Dans une séquence onirique qui est demeurée un moment fort de la soirée de cérémonie d’ouverture des JO, ce cheval mécanique argenté lancé au galop avait parcouru le fleuve sur six kilomètres d’est en ouest, jusqu’à la tour Eiffel. Pendant cette chevauchée d’une dizaine de minutes, des ailes de colombes se déployaient sur différents ponts. L’œuvre était « l’incarnation de Sequana, déesse du fleuve et symbole de résistance », avait indiqué le directeur artistique des cérémonies olympiques et paralympiques, Thomas Jolly.


JC avec AFP

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