• L’enseigne chinoise Shein affirme mettre en place une « interdiction totale » des produits de type « poupées sexuelles ».
  • La plateforme de vente en ligne est dans la tourmente après la découverte de poupées pédopornographiques en vente sur son marketplace.
  • Le géant chinois doit justement ouvrir sa première boutique physique au BHV, à Paris, ce mercredi.

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Shein, l’enseigne chinoise controversée du e-commerce

La plateforme asiatique Shein a affirmé ce lundi soir avoir mis en place une « interdiction totale des produits de type poupée sexuelle », après que la direction générale de la répression des Fraudes a signalé à la justice la vente de « poupées sexuelles d’apparence enfantine » sur la plateforme.

Le géant chinois assure avoir supprimé l’intégralité des annonces et visuels associés aux « poupées sexuelles », et avoir étendu sa liste noire de mots-clés afin d’empêcher « toute tentative de contournement des règles de publication par les vendeurs », selon un communiqué de la firme. Ces mesures s’appliquent partout dans le monde, a précisé à l’AFP un porte-parole de la marque.

Cellule dédiée

« Il s’agissait de publications émanant de vendeurs tiers, mais j’en prends la responsabilité personnelle », a déclaré Donald Tang, président exécutif de Shein, cité dans le communiqué. Les poupées sexuelles incriminées étaient en vente sur le « marketplace » de la plateforme, un marché en ligne où des vendeurs extérieurs à la marque peuvent commercialiser leurs produits. Shein a affirmé mettre en place une « cellule » dédiée à « l’intégrité » de ce marketplace.

L’entreprise a par ailleurs temporairement déréférencé sa catégorie « produits pour adultes ». Samedi, la direction générale de la Répression des fraudes (DGCCRF) a annoncé avoir signalé à la justice française la vente de « poupées sexuelles d’apparence enfantine » sur le site de Shein. « Si ces comportements sont répétés, nous serons en droit, et je le demanderai, qu’on interdise l’accès de la plateforme Shein au marché français », a promis le ministre de l’Économie Roland Lescure sur BFMTV et RMC lundi.

Le géant asiatique de la vente en ligne, qui doit ouvrir mercredi son magasin parisien au BHV, sera auditionnée sous 15 jours à l’Assemblée par la mission d’information sur les contrôles des produits importés en France. La DGCCRF a par ailleurs saisi ce ce lundi le procureur de la République après avoir « constaté la commercialisation de poupées à caractère pédopornographique par AliExpress », le site de vente en ligne du géant chinois du commerce à prix bas, le groupe Alibaba.

F.Se avec AFP

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