Une image de l’émission du Téléthon montrant le montant final des promesses de don, le 6 décembre 2025.

Les trente heures de marathon télévisuel de la 39édition du Téléthon se sont achevées dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 décembre avec 83,5 millions d’euros de promesses de dons au profit de la recherche sur les maladies génétiques rares, selon l’association AFM-Téléthon. « Les premières victoires renforcent notre rage de combattre pour toutes les familles qui attendent », a déclaré, citée dans un communiqué, Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’association.

Au terme de cet événement caritatif annuel, en milieu de nuit, le compteur a affiché 83 504 259 euros, ont précisé les organisateurs. Le 3637, la ligne du Téléthon, reste ouvert jusqu’au 12 décembre pour continuer à alimenter la cagnotte. L’édition 2024 s’était conclue sur près de 80 millions d’euros de promesses de dons. Finalement, plus de 96,5 millions d’euros avaient été récoltés. En 2006, un record de plus de 106 millions d’euros avait été atteint.

La chanteuse Santa, marraine cette année, a contribué à faire grimper la cagnotte en signant un chèque d’un montant inédit de 99 999 euros lors du lancement du Téléthon, vendredi, ont salué en direct les équipes de France Télévisions, dont les chaînes du service public étaient mobilisées durant trente heures de direct.

Les sapeurs-pompiers de France ont annoncé de leur côté sur leurs réseaux sociaux avoir collecté 1 300 000 euros de dons.

Parmi les ambassadeurs 2025, Paulin, 7 ans, avait été diagnostiqué à l’âge de 3 ans d’une myopathie de Duchenne. Cette maladie génétique rare, évolutive, qui touche l’ensemble des muscles de l’organisme et concerne un garçon sur 3 500 en France, a été à l’origine en 1958 de la création de l’AFM-Téléthon. Certains traitements peuvent freiner son évolution, mais aucun ne permet de guérir. Dans les pistes jugées prometteuses, un candidat médicament de thérapie génique développé par le Généthon, l’un des laboratoires créés par le Téléthon : la dernière étape de l’essai clinique vient de démarrer en France et au Royaume-Uni.

Plus de 20 000 animations dans toute la France

Autre visage de la 39édition, Noé, 4 ans, diagnostiqué à 15 mois d’une amyotrophie spinale, une maladie neuromusculaire dégénérative dont l’évolution a été stoppée par une thérapie génique. Depuis début septembre, l’amyotrophie spinale est l’une des maladies rares et graves pouvant bénéficier d’un dépistage à la naissance dans toute la France, une victoire pour l’association.

Lire aussi notre enquête | Article réservé à nos abonnés Le dépistage néonatal s’étend en France, pour quoi faire ?

Comme chaque année, plus de 20 000 animations avaient été organisées dans de nombreuses villes de France ce week-end. Outre les collectes de terrain, les promesses de don par téléphone, par Internet, un marathon de gaming et une tombola figuraient au menu.

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Le produit du Téléthon cible particulièrement les maladies rares, dont 95 % restent sans traitement, voire sans diagnostic, et pour lesquelles les financements restent insuffisants.

« Les maladies ultra-rares, ça n’intéresse ni les investisseurs ni les groupes pharmaceutiques. Mais même pour les maladies rares, on manque de moyens », a déploré Laurence Tiennot-Herment devant la presse en amont du marathon caritatif.

L’AFM-Téléthon finance notamment quarante essais cliniques chez l’homme pour trente-trois maladies (du sang, du foie, du muscle, de la vision, du système immunitaire…), mais ne peut pas financer tous les candidats médicaments dans les tiroirs des laboratoires soutenus par l’association. Or les avancées pour les maladies rares peuvent aussi bénéficier ensuite à des pathologies fréquentes (cancer, DMLA, insuffisance cardiaque…).

Le Monde avec AFP

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