Des sardines sur un chalutier, au large de la baie de Somme, le 8 septembre 2025.

Un peu plus de deux ans après les journées « Filière morte » organisées dans les ports français en raison, entre autres, des prix du gasoil, le carburant pèse toujours sur la facture des armateurs de pêche. C’est aussi une charge pour les émissions de gaz à effet de serre du secteur : selon un rapport publié lundi 17 novembre par l’organisation française Bloom et le cercle de réflexion The Shift Project, les quelque 312 millions de litres consommés par la pêche professionnelle battant pavillon français représentent près de 961 000 tonnes équivalent CO2.

Cela correspond à 84 % de l’empreinte carbone de la filière, selon les calculs des deux associations. Celles-ci estiment à au moins 1,14 mégatonne équivalent CO₂ les émissions de gaz à effet de serre de la pêche maritime française, de la construction des bateaux jusqu’à la débarque des poissons, en 2022. Ce bilan, qui équivaut à environ 0,2 % de l’empreinte carbone de la France et ne couvre pas les nombreux produits de la mer issus des importations, vise à combler les lacunes des études antérieures, qui se basaient surtout sur la consommation énergétique des flottes.

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