Donald Trump, à la Maison Blanche, à Washington, le 13 novembre 2025.

La Maison Blanche a annoncé, jeudi 13 novembre, la conclusion d’accords commerciaux avec l’Argentine, le Guatemala, l’Equateur et le Salvador, dans quatre communiqués distincts publiés sur son site Internet.

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Les quatre pays concernés ont pris une série d’engagements, en particulier celui d’ouvrir leurs marchés à des produits américains, en échange desquels l’administration Trump va baisser les droits de douane sur certains produits qu’ils exportent vers les Etats-Unis, par exemple agricoles ou textiles.

Un haut responsable américain, qui a requis l’anonymat, a indiqué que les droits de douane généraux de 10 % imposés aux produits en provenance du Guatemala, du Salvador et d’Argentine, et de 15 % sur ceux venant d’Equateur, « resteraient inchangés », mais qu’il y « aurait une baisse » sur un certain nombre de marchandises. Il a pris l’exemple des bananes. Le Guatemala fournit 41 % de celles qui sont importées aux Etats-Unis et l’Equateur 19 %. Dans le sens inverse, l’Argentine s’engage par exemple à ouvrir son marché aux volailles et au bétail américains, notamment une simplification pour l’importation de viande de bœuf.

Des accords aux enjeux stratégiques

Certains des accords annoncés jeudi garantissent aussi, selon le haut responsable déjà cité, l’accès des Etats-Unis à des minerais stratégiques. Les quatre pays concernés s’engagent par ailleurs à ne pas taxer les services numériques, une revendication majeure du président américain, selon cette même source.

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Le président salvadorien, Nayib Bukele, un allié de Donald Trump, a publié sur X le texte de l’accord avec un seul laconique commentaire : « Amis », accompagné de drapeaux des deux pays. Bernardo Arevalo, son homologue du Guatemala, a salué un compromis qui illustre « la solide relation » avec les Etats-Unis et qui rend son pays « encore plus compétitif et intéressant en termes d’investissements. » Le ministre des affaires étrangères argentin, Pablo Quirno, a, lui, parlé d’un accord qui « dope le commerce bilatéral. »

Le Monde avec AFP

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