Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel, martèle le vieil adage boursier. Sauf s’ils sont dopés aux haricots magiques ? A Wall Street, la révolution de l’intelligence artificielle a fait pousser, depuis juillet, trois séquoias au-dessus des 4 000 milliards de dollars (3 440 milliards d’euros) de valeur boursière : Nvidia, Microsoft et désormais Apple. Le fabricant de l’iPhone a passé brièvement la barre mythique, mardi 28 octobre, avant de clôturer juste en dessous.

Le PDG d’OpenAI, Sam Altman, à Tokyo, le 3 février 2025.

Les investisseurs n’anticipent que des bonnes nouvelles, et jusque-là, ils n’ont pas eu tort, tant les milliards semblent irriguer la Silicon Valley en mode arrosage automatique. Activités charitables comprises. Open AI a, en effet, publié mardi le faire-part de naissance de la fondation la plus richement dotée des Etats-Unis, devant la Fondation Gates et ses 86 milliards de dollars.

La fondation Open AI détiendra une participation de 26 % au capital d’une société d’utilité publique à but lucratif, Open AI Group, une part actuellement valorisée à 130 milliards de dollars. Elle bénéficiera d’un nombre de sièges prépondérant au conseil d’administration du créateur de Chat GPT.

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