Entré sur la scène politique par un putsch le 30 août 2023, qu’il continue de qualifier de « coup de la libération », le général devenu chef de l’Etat souhaite donner à sa prestation de serment une dimension populaire. Elu le 12 avril avec 94,85 % des voix, Brice Oligui Nguema doit être investi président de la République du Gabon dans la matinée du samedi 3 mai au stade d’Angondjé, une enceinte de 40 000 places située au nord de Libreville, quand les prédécesseurs qu’il a servis, Omar Bongo Ondimba puis son fils Ali tenaient cette cérémonie dans les salles plus feutrées du palais du Bord de mer.
Plusieurs chefs d’Etat sont attendus, parmi lesquels le Congolais Denis Sassou-Nguesso, l’Ivoirien Alassane Ouattara, le Rwandais Paul Kagame, le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi ou encore le Centrafricain Faustin-Archange Touadéra. Emmanuel Macron, qui a été l’un des premiers chefs d’Etat à féliciter le nouvel élu, ne fera pas le déplacement. Pour le premier jour du septennat de Brice Clotaire Oligui, c’est le ministre délégué chargé de l’Europe, Benjamin Haddad, qui représentera la France.
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