POLITIQUE – Elles démangent aussi les politiques. Face à l’émoi – voire la panique – général, les politiques se sont emparés de la problématique des punaises de lit, dont la recrudescence avérée ou supposée fait beaucoup parler partout en France.
Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, la gauche s’est rapidement emparée du sujet et accuse le gouvernement de ne pas avoir pris le sujet au sérieux. La présidente du groupe LFI à l’Assemblée, Mathilde Panot, a ainsi accusé mardi l’exécutif de n’avoir « rien fait » malgré ses alertes répétées depuis 2017. « Il ne devrait pas y avoir de clivage sur ce sujet », lui a rétorqué la Première ministre Élisabeth Borne, appelant à « trouver des solutions ensemble ».
À gauche comme au sein de la majorité, tout le monde y va de sa méthode miracle pour endiguer la prolifération. Quand le député Renaissance Ludovic Mendes évoque le besoin d’imposer « le fait d’entrer dans les logements pour les traiter », le député LFI François Piquemal demande la « création d’un service public de désinsectisation au niveau national ».
Une réunion interministérielle attendue
L’exécutif s’est retrouvé de fait sous pression avec la multiplication ces dernières semaines des signalements de punaises de lits dans des cinémas, des TGV, dans le métro parisien ou la zone d’attente de l’aéroport de Roissy. Au moins deux établissements scolaires ont également dû être fermés temporairement pour désinfection, à Marseille et Villefranche-sur-Saône.
Le gouvernement tente de contenir la panique, tout en se montrant proactif sur le sujet. Le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a en effet affirmé mardi que « ce n’est pas un motif à une panique générale ». Une réunion interministérielle sur les punaises de lits doit déboucher vendredi sur « des décisions et des orientations », a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran.

L’objectif est de « trouver une réponse rapide, mais surtout une réponse efficace qui permette de traiter tous les aspects du problème et de répondre aussi à l’angoisse légitime des Français ».
À voir également :