Cent cinq navires supplémentaires sanctionnés et un nouveau plafond d’achat pour le pétrole brut russe instauré à 15 % sous le prix du marché : ces deux mesures font partie du dix-huitième paquet de sanctions que l’Union européenne (UE) a adopté, vendredi 18 juillet, à l’encontre de la Russie.
Dans le même temps, la « flotte fantôme » russe continue ses livraisons de pétrole. Ainsi en est-il de l’Andromeda. Bien que placé sur la liste des navires sanctionnés par l’UE depuis décembre 2024, ce tanker, qui navigue sous pavillon comorien en direction de la raffinerie de Jamnagar, dans le nord-ouest de l’Inde, vient de terminer, depuis cette date, son quatrième aller-retour en provenance du port d’Ust-Luga, dans la mer Baltique.
Lors de ces trajets, l’Andromeda a transporté près de trois millions de barils de pétrole brut, selon Kpler, un cabinet spécialisé dans l’analyse de données maritimes, et généré plus de 150 millions de dollars (129 millions d’euros) pour l’Etat russe. De quoi s’interroger sur l’efficacité des mesures existantes visant à saper les revenus pétroliers de la Russie, l’une des mannes financières cruciales pour la guerre qu’elle mène en Ukraine.
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