Le 78e Salon philatélique d’automne, organisé à l’Espace Champerret, à Paris, se déroulera du jeudi 6 au samedi 8 novembre. Rendez-vous annuel majeur pour les collectionneurs de timbres, il est organisé tous les ans à pareille époque par la Chambre syndicale française des négociants et experts en philatélie (CNEP), qui représente la profession en France, et dont une quarantaine de membres tiendront un stand.
Vendeurs de matériel, éditeur amiénois des catalogues Yvert et Tellier, de Timbres magazine et d’Atout timbres, experts (maison Calves), organisateurs de ventes sur offres et de ventes aux enchères (Behr philatélie, Le Timbre classique, David Feldman), marchands parisiens, de province, étrangers sont réunis : l’occasion pour les philatélistes d’acheter les pièces qui leur manquent, ou de tenter de vendre leurs collections au meilleur prix.
Paolo Salvatori, président de la CNEP, explique que ce salon traditionnel se présente sous cette forme pour la dernière fois. En effet, pour donner une image plus dynamique du timbre, la chambre syndicale a fait appel à une « conceptrice », qui se sera entre-temps occupée de Paris-Philex 2026, du 11 au 14 juin 2026, au Parc des expositions, porte de Versailles, « pour conceptualiser une circulation différente de ce qui existe actuellement – toujours à l’Espace Champerret – pour l’animer différemment, d’autant plus que nous avons l’intention de l’ouvrir à la multicollection, au-delà de la carte postale déjà présente ». Comme les « vieux papiers », la scripophilie, les billets de banque anciens, etc., qui peuvent entrer dans la catégorie « classe ouverte » instaurée par la Fédération française des associations philatéliques. Ce qui permettra au Salon d’automne de se perpétuer, tout en conservant la gratuité de l’entrée, à laquelle la CNEP reste attachée.
Cette démarche conforte l’optimisme de Paolo Salvatori, qui considère que le marché du timbre ne se porte pas si mal. Il prend l’exemple de Mulhouse, qui accueillait la vente en avant-première d’un timbre, du 17 au 19 octobre (avec un salon des collectionneurs, le 19), dont 20 000 exemplaires se sont écoulés en moins de deux jours.
Dès lors, est-il facile de vendre sa collection ? Le timbre est un marché d’offre et de demande, rappelle-t-il. En cas de forte demande, les prix montent, s’il y a une faible demande, les prix baissent. C’est simple. « Le marché s’équilibre de lui-même. » Mais, admet-il, ce qui se vend le mieux, ce sont « les pièces très rares ». Et pour les timbres oblitérés ?… « Si vous souhaitez réunir une collection complète de France avec des timbres oblitérés, je vous souhaite bon courage. Certains, vous ne les trouverez jamais », assure-t-il. Et pour les oblitérés parus depuis la fin de la seconde guerre mondiale, à la modestie des prix de vente correspond un moindre coût à l’achat…
De son côté, le commissaire général du salon, François Farcigny, espère accueillir 7 000 visiteurs, score atteint en 2024, tout en redoutant l’impact d’une actualité politique et internationale peu favorable.
La taille-douce à l’honneur
Précédant traditionnellement l’organisation du salon, les Grands Prix de l’art philatélique, organisés par la CNEP, récompensent les plus beaux timbres français émis dans l’année écoulée et un timbre du pays invité. Le jury des 74es Grands Prix s’est réuni le 27 octobre sous la présidence de M. Farcigny.
Les Grands Prix de l’art philatélique 2025 ont ainsi été décernés :
– A Monaco, pays invité d’honneur du salon, pour son timbre « Lucien Muratore. Les chanteurs d’opéra », dessiné et gravé par Pierre Albuisson ;

– pour les territoires français d’outre-mer et les collectivités territoriales, au bloc de Saint-Pierre-et-Miquelon « Joséphine Baker (1906-1975) », dessiné par Marie-Laure Drillet et gravé par Elsa Catelin ;
– pour la France, catégorie « timbres gommés », au timbre « Winston Churchill », dessiné et gravé par Sophie Beaujard ;
– pour la France, catégorie « blocs gommés », au bloc « 150 ans de l’opéra Carmen », dessiné et gravé par Sarah Lazarevic ;
– pour la France, catégorie « timbres et blocs imprimés en taille-douce », au timbre « Des glaneuses. Jean-François Millet 1814-1875 », gravé par Sarah Lazarevic ;
– pour les carnets autocollants, au carnet « Mélodie d’oiseaux », créé par Christelle Guénot et mis en page par Bruno Ghiringhelli.
Enfin, le prix « Citron » du timbre jugé le plus vilain a été attribué au bloc « 50 ans. Radio France », d’Ugo Gattoni, qui devance dans son « malheur » le timbre « Cent ans d’Art déco. 1925-2025 », de Lisa Derocle Ho-Léong, en bonne compagnie, auxquels a été reproché leur manque de lisibilité.
Outre les négociants spécialisés, seront présents les offices postaux de Monaco, d’Espagne, du Luxembourg, des Nations unies, de Suisse, de Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon, Wallis-et-Futuna et Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), et bien sûr de France, qui mettront en vente de nouveaux timbres.
« Une pluie de nouveautés », annonce Benoît Gervais, dans son éditorial du mensuel Atout timbres daté 15 octobre-15 novembre. Le rédacteur en chef du journal, et PDG des éditions Yvert et Tellier, constate que « l’automne s’annonce particulièrement riche en nouvelles émissions [de timbres] », notamment pour ce salon.
De fait, plus que de « pluie », l’inondation, la submersion, le tsunami menacent, avec, mis en vente en avant-première dans le cadre de ce salon événement, de nombreux timbres sous les conditionnements les plus divers qui seront en vente générale à partir du lundi 10 novembre :
– 2,78 euros, Les Sabines, de Jacques-Louis David (1748-1825), un timbre de la série artistique.
– 16,68 euros, bloc de 12 timbres à 1,39 euro sur les « Figures de la Résistance » – Charlotte Delbo (1913-1985), Georges Politzer (1903-1942), Noor Inayat Khan (1914-1944), Yvonne Oddon (1902-1982), Jean-Pierre Lévy (1911-1996), Tom Morel (1915-1944), Jean-Pierre Vernant (1914-2007), Violette Szabo (1921-1945), Daniel Cordier (1920-2020), Jeanne Bohec (1919-2010), José Aboulker (1920-2009) et Marie-Madeleine Fourcade (1909-1989).
Des « produits » inspirés de timbres anciens
En outre, La Poste édite, au prix de 25 euros, un livret intitulé « Mémoire postale des combattants de l’ombre », constitué de trois volets : « A travers les timbres, La Poste a rendu hommage aux hommes et aux femmes qui ont combattu pour la liberté. Ce livret vous invite à découvrir ces visages, témoins d’un courage indéfectible. De Jean Moulin, en passant par Renée Lévy, à Jorge Semprun (…). A chaque timbre, une histoire, un engagement, un combat pour un avenir libre. » Chaque livret – dont le tirage est limité à 8 000 exemplaires – contient le bloc « Figures de la Résistance », mais dans une version différente, numérotée et avec une dorure à chaud.
Michel Melot, rédacteur en chef de Timbres magazine, rappelle, dans son éditorial du numéro de novembre, qu’il « est fort probable que vous accueillerez plus que favorablement ce nouveau produit. Les 12 timbres du bloc viendront s’ajouter aux plus de 40 figurines déjà émises à ce jour en faveur des résistants et de la Résistance » en France.
– 16,68 euros, carnet de 12 timbres sur « Des fêtes hautes en couleur » (Noël, vœux, bonne année, etc.).
– 16,68 euros, carnet de 12 timbres sur « La mesure du temps », représentant des horloges, des montres, des pendules, etc.
– 1,39 euro, « 800 ans de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais ».
– 2,10 euros, « Métiers d’art. Horloger » (décidément, le temps est une obsession !). Le timbre imprimé en taille-douce en feuilles de 12 exemplaires est aussi diffusé dans un feuillet, au prix de 5 euros, tiré à 20 000 exemplaires.
– 5 euros, « La baguette », feuillet gommé reprenant le timbre élu « plus beau timbre de l’année 2024 », tiré à 20 000 exemplaires (différent de celui diffusé en mai 2024, lors de l’émission du timbre).
– 7 euros, collector de quatre timbres, « A la rencontre… de l’abeille » (8 000 exemplaires).
– 16,68 euros × 2, carnets d’usage courant de 12 « Marianne » vertes, avec des nouvelles couvertures publicitaires, sur le Salon philatélique d’automne 2025 et sur Le Livre des timbres.
Ce salon est plus que jamais l’occasion, pour La Poste, de satisfaire l’appétit insatiable des collectionneurs en leur proposant des « produits » inspirés de timbres anciens, avec des tirages plus réduits qui laisseront quelques espoirs aux « spéculateurs » :
– affiche timbrée « Mythologie », à 28 euros (comprenant quatre timbres à 7 euros), au format 286 x 220 mm, reprenant deux timbres de poste aérienne édités en 1946, dessinés et gravés par Pierre Gandon (1899-1990), Apollon conduisant le char du soleil et Egine enlevée par Jupiter métamorphosé en aigle (tirage : 14 000 exemplaires) ;
– feuillet souvenir « Jacques-Louis David. 1748-1825 », à 12 euros (comprenant quatre timbres à 3 euros), reprenant dans des couleurs différentes le timbre à l’effigie de David, paru en 1950, dessiné et gravé par René Cottet (1902-1992), mis en page par Ségolène Carron (tirage : 100 000 exemplaires) ;
– feuillet « Victor Hugo. 1802-1885 », à 24 euros (comprenant six timbres à 4 euros), reprenant dans des teintes différentes le portrait de l’écrivain paru en 1935 pour le 50e anniversaire de sa disparition, dessiné et gravé par Achille Ouvré (1872-1951), dans une mise en page de Sylvie Patte et Tanguy Besset (40 000 exemplaires) ;
– carnet « Marianne » dite « de Muller », à 28,22 euros (comprenant six timbres à 1,39 euro, six timbres à 2,10 euros, un timbre grand format à 2,78 euros et un timbre grand format à 4,50 euros), reprenant le visuel du timbre d’usage courant paru il y a soixante-dix ans, en 1955, dessiné par Louis Muller (1902-1957) et gravé par Jules Piel (1882-1978), avec une conception graphique de l’agence Arobace (tirage : 70 000 exemplaires) ;
– deux packs de trois timbres de distributeur LISA (Libre-service affranchissement) (aux tarifs de la lettre verte 20 grammes, lettre verte 100 grammes et lettre internationale 20 grammes), 6,27 euros × 2, « Marianne de Muller » et « Monaco » (tirage : 5 000 exemplaires de chaque) ;
– Philagenda 2026, à 17,90 euros, agenda « philatélique » comprenant un bloc de quatre timbres issus de la série des productions françaises de luxe parue en 1954, mais imprimés dans d’autres couleurs, « Tapisserie » (2,10 euros), « Porcelaine et cristaux » (4,50 euros), « Joaillerie et orfèvrerie » (4,50 euros), « Fleurs et parfums » (2,10 euros), dessinés par Pierre Gandon et gravés par Pierre Gandon, Charles Mazelin (1882-1968) et Jules Piel… soit un total de valeur faciale de 13,20 euros qui rembourse une bonne partie de l’achat (tirage : 10 000 exemplaires) !
Concernant l’affiche « Mythologie » et plus particulièrement son timbre « Egine enlevée par Jupiter », Pierre Gandon racontait que le ministre des PTT de l’époque, peut-être gêné par un fessier triomphant, lui avait demandé de modifier sa maquette… Ce qu’il avait fait…
Pour sa part, l’organisateur, la CNEP, mettra en vente deux blocs souvenirs, comprenant chacun un timbre « personnalisé », dont le premier offre une magnifique galerie de portraits en hommage à de grands graveurs de timbres disparus ces vingt dernières années – Pierre Béquet (1932-2012), Pierre Forget (1923-2005), René Quillivic (1925-2016), Claude Andréotto (1949-2017), Yves Beaujard (1939-2024), Eugène Lacaque (1914-2005) et Guy Vigoureux (1951-2024) –, en référence à l’association Art du timbre gravé (ATG) qui fête son 20e anniversaire ; le second – conçu par Sarah Lazarevic – étant illustré d’une photo du palais princier de Monaco, pays invité du salon. Chaque bloc, tiré à 6 200 exemplaires, est vendu au prix de 10 euros.
Et comme si cela ne suffisait pas, Monaco mettra aussi en vente quatre timbres sur : « L’art du timbre-poste gravé en taille-douce », à 1,39 euro ; « Noël » (une icône de la Vierge à l’enfant, de l’église du Sacré-Cœur,) à 1,39 euro ; l’architecte « Charles Garnier (1825-1898) », à 2,78 euros, et la danseuse Maïa Plissetskaïa (1925-2015), à 4,72 euros.
Andorre ira de sa « Galette des rois » (2,10 euros, un timbre parfumé à l’odeur de frangipane !) – par ici la galette ! – et d’une « Sinclair C5 numéro V de 1980 », un tricycle électrique couché monoplace (1,39 euro).
Du côté des territoires et communautés françaises d’outre-mer, les TAAF, en partenariat avec la Fondation Paul-Emile Victor, célébreront la mémoire de Paul-Emile Victor (1907-1995) avec la reproduction d’un dessin de l’explorateur, ethnologue, écrivain (à 2,78 euros), et profiteront aussi du salon pour diffuser de nouvelles valeurs d’usage courant à 0,01 euro, 0,04 euro, 0,10 euro, 0,15 euro et 0,20 euro (en feuilles de 50 de 10 séries, à 5 euros), idéales pour constituer des compléments d’affranchissement lors des changements de tarifs postaux.
Le timbre reprend l’illustration de la carte de vœux de 1965 dessinée par Paul-Emile Victor. En effet, rappelle Lucien Joffre dans un article publié en 1991 dans Le Monde des philatélistes, « durant près de vingt ans, Paul-Emile Victor a souhaité ses vœux polaires avec des cartes originales aujourd’hui très recherchées » surtout quand elles portent sa signature manuscrite – l’auteur estimant leur tirage à environ 200 exemplaires pour chacune –, la première oblitérée en Terre Adélie le 10 janvier 1959, la dernière, le 1er janvier 1984.
Un total de 506,52 euros
Paul-Emile Victor encore, la Polynésie française profitera aussi du Salon philatélique d’automne pour mettre en vente « Premier jour » un timbre et un bloc-feuillet à son effigie, à 600 francs Pacifique (5,03 euros), tirés respectivement à 20 000 et à 8 000 exemplaires.
En effet, après une vie qui l’aura conduit du pôle Nord au pôle Sud, Paul-Emile Victor s’installe en 1977 avec sa femme, Colette, et leur fils, Teva, sur le petit îlot de Motu Tane, à Bora Bora, où il passe sa retraite avant de s’y éteindre le 7 mars 1995, à l’âge de 87 ans, et d’être immergé le 13 en haute mer depuis le Dumont-d’Urville.
La « Conservation de l’écosystème des mangroves », à 500 FCFP (4,19 euros), est au programme de la poste de Wallis-et-Futuna, tiré à 15 000 exemplaires.
Faisant figure d’événement, les petits tirages sont à rechercher du côté de Saint-Pierre-et-Miquelon, dont un « Dorissier » (au tarif de la lettre verte de 20 grammes) est imprimé à 14 580 exemplaires et surtout, un « Doris », d’une valeur faciale de 10 euros, vendu en feuilles de 20 exemplaires indivisibles (soit 200 euros !), dont 200 exemplaires seulement seront mis en vente, uniquement pendant le salon. Une feuille qui pourrait atteindre des sommets, à surveiller, sur les sites de vente comme eBay ou Delcampe les jours suivants.
Et c’est ainsi que le total de toutes ces dépenses en nouveautés s’élève à 506,52 euros… Michel Melot ne manque pas de noter que « certains collectionneurs seront donc, à juste titre, mécontents de devoir faire chauffer une fois de plus leurs cartes bancaires »…
Au rang des animations, pour les plus jeunes, l’association pour le développement de la philatélie, l’Adphile, disposera d’un stand où elle proposera des ateliers de loisirs créatifs.
Sont en outre annoncées des expositions sur les entiers postaux de Monaco, Victor Hugo, les abeilles et la « Marianne » de Muller, tandis que le peintre et sculpteur Cyril de La Patellière présentera une exposition hommage à sept artistes disparus, Louis Briat (1938-2021), Marc Taraskoff (1955-2015), Yves Beaujard (1939-2024), Claude Andréotto (1949-2017), Jean-Paul Véret-Lemarinier (1944-2021), Guy Vigoureux (1951-2024) et Pierre-André Cousin (1956-2025).
Une manière de valoriser sa collection, les philatélistes ne manqueront pas de faire dédicacer leurs timbres par les dessinateurs et les graveurs présents durant les trois jours sur le stand de l’association ATG – parmi lesquels Pierre Albuisson, Sophie Beaujard, C215, André Lavergne, Sarah Lazarevic, etc., dont la liste est à retrouver sur le site d’ATG –, certains se relayant afin de faire connaître aux visiteurs leur savoir-faire. Ils utiliseront la loupe binoculaire et leur travail de burin sur acier sera retransmis sur un écran.
78e Salon philatélique d’automne, du jeudi 6 au samedi 8 novembre, de 9 h 30 à 17 h 30, sauf le samedi à 17 heures. Espace Champerret, hall A, 6, rue Jean-Ostreicher, 75017 Paris. Métro : Porte-de-Champerret (ligne 3). Entrée gratuite.
Jean-Paul Belmondo, Michel Foucault, Hubertine Auclert et l’« Almanach Vermot » timbrés en 2026
Le programme philatélique de l’année 2026 validé par le PDG du groupe La Poste propose des évidences (Jean-Paul Belmondo, Paul Bocuse), quelques surprises (l’Almanach Vermot) et des redites (émission commune France-Allemagne, Alberto Giacometti, Grande Mosquée de Paris…).
– Industrie, science et technique : Elisabeth Boselli (1914-2005), pour la poste aérienne ; André Citroën (1878-1935) ; 10e anniversaire de la Cité du vin, à Bordeaux (succédant à l’émission d’un timbre en 2024 sur le centenaire de l’Organisation internationale de la vigne et du vin et sur son 45e congrès mondial).
– Environnement et nature : quatrième centenaire du Jardin des plantes (Paris) ; chemin suspendu des gorges de la Diosaz (Haute-Savoie) ; navire câblier ; cascade d’Ars (Ariège).
– Actualité et société : Hubertine Auclert (1848-1914) ; Michel Foucault (1926-1984) ; Jean-Paul Belmondo (1933-2021), auquel quelques timbres « exotiques » ont déjà été consacrés ; 30e anniversaire du Samusocial ; L’Œuvre d’Orient (170 ans) ; premières courses de trot (250 ans) ; 140e anniversaire de l’Almanach Vermot ; Nouvel An chinois ; César-Pierre Richelet, grammairien (1626-1698) ; Salon philatélique de printemps, à Calais ; 99e Congrès de la Fédération française des associations philatéliques (FFAP)-Paris Philex ; Timbres Passion 2026, à Hyères-les-Palmiers (Var) ; 80e anniversaire de l’Ecole des troupes aéroportées (ETAP) de Pau ; centenaire de l’Union nationale des centres communaux d’action sociale (Unccas).
– Histoire : 4e centenaire de la marine nationale ; palais du Tau Reims (Marne) ; 70e anniversaire de la série Europa ; émission commune France-Allemagne, Aristide Briand (1862-1932) et Gustav Stresemann (1878-1929).
– Art et culture : Claude Monet (1840-1926) ; Antoine Girard, dit Tabarin (1584-1626), bateleur, ancêtre des prestidigitateurs ; Alberto Giacometti (1901-1966) ; Bibliothèque nationale de France François-Mitterrand ; l’Eden Théâtre de La Ciotat (Bouches-du-Rhône) ; Euromed (mosaïques traditionnelles en Méditerranée) ; Paul Bocuse (1926-2018) ; cinquantenaire du festival de jazz Sim Copans, à Souillac (Lot) ; Discours de la servitude volontaire, d’Etienne de La Boétie (1530-1563).
– Patrimoine et tourisme : Mirepoix (Ariège) ; la Maison des gouverneurs (Mayotte) ; Châtellerault (Vienne) ; le village préféré des Français ; centenaire de la Grande Mosquée de Paris ; Sainte-Suzanne (Mayenne).
Quelques sujets restent à attribuer plus précisément : faune et flore (série « Environnement et nature ») ; Croix-Rouge française ; Fête du timbre (les arts de la rue, les graffeurs) ; série « Jeunesse » ; série « Sport » ; série « Médias » (actualité et société) ; série « Grandes heures de l’histoire de France » (histoire) ; série artistique (artiste contemporain) ; série artistique (artiste photographe) ; métiers d’art ; bande dessinée (art et culture) ; série « Capitales européennes » (patrimoine et tourisme).
Et pour 2027, sont déjà annoncés des timbres sur la Journée internationale des droits des femmes, sur la grande braderie de Lille, sur Simone Veil (1927-2017), Marie-Françoise Jeanneau (1927-2020) ou Joris-Karl Huysmans (1848-1907)…
Il est encore temps, pour La Poste, de prévoir des vignettes consacrées, par exemple, à Emile Coué (1857-1926), à l’architecte Roger Taillibert (1926-2019), à Paul Léautaud (1872-1956), au comédien et metteur en scène Nicolas Bataille (1926-2008), à Fernand Raynaud (1926-1973), à Monique Pelletier (1926-2025), au cardinal Lustiger (1926-2007), à Paul Rebeyrolle (1926-2005), à Graeme Allwright (1926-2020), à la violoncelliste Lise Cristiani (1827-1853), à Maurice Béjart (1927-2007), à Georges Séguy (1927-2016), à Régine Crespin (1927-2007), à Uderzo (1927-2020), à Théo Tobiasse (1927-2012), à Paul-César Helleu (1859-1927), à l’Ecole nationale supérieure agronomique de Grignon, à l’arrivée en France d’une girafe sous Charles X, à la première victoire de la France en Coupe Davis (1927), à l’édit interdisant les duels (1626), à la publication de L’Affaire Lerouge, d’Emile Gaboriau, père du roman policier et de son héros Lecoq (1866), au prix Nobel de la paix décerné à Ferdinand Buisson (1927), et, décédés cette année, à Marcel Ophuls (1927-2025), à Jean-Louis Debré (1944-2025), à Sebastiao Salgado (1944-2025) et à Florence Delay (1941-2025).

