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- Ce vendredi 14 novembre, ils livrent leurs analyses sur le narcotrafic à Marseille.
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LCI vous répond
Le frère d’un militant anti-narcotrafic a été tué jeudi par balle à Marseille, en pleine rue. Un événement qui accentue le débat sur la lutte contre le trafic de drogue, notamment dans la cité phocéenne. « Pas de marché sans consommateurs
« , réagit un internaute, Arnaud, habitant d’Arès (Gironde). « Pourquoi ne pas sanctionner davantage les consommateurs de stupéfiants ?
« , demande-t-il.
« La prohibition, ça n’a jamais marché
« , estime pour sa part Pascal Perri, éditorialiste économie sur LCI. « Il faut proposer d’abord une réponse culturelle à la société
« , estime-t-il. Le marché, d’environ 6 millions de consommateurs, crée de « la fidélité dans la clientèle
« , du fait d’un usage fréquent et/ou d’une addiction.
« Les policiers sont très nombreux à reconnaître qu’ils perdent du temps dans la poursuite de petits dealers, même de consommateurs
« , abonde Raquel Garrido sur LCI, ancienne députée et fondatrice du mouvement l’Après. Elle estime que « si vous autorisez chaque adulte dans chaque foyer à faire pousser deux plants de cannabis, vous supprimez tous les intermédiaires
« , et donc les trafiquants.
« C’est paradoxal
« , ajoute-t-elle. « Les règlements de comptes sont suscités par le fait qu’il y a des interpellations
« , assure l’ancienne élue. « Si vous interpellez des gros bonnets sur un territoire, ça va créer un vide. Ça ouvre la bagarre de contrôle de territoire. Ça crée de la violence dans laquelle des passants, des habitants, des jeunes, des enfants, se prennent des balles
. »
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