Un ressortissant marocain de 22 ans a été identifié et interpellé, mardi, en Suisse, trois jours après la découverte du corps de Philippine.
Condamné par le passé pour un viol, l’individu, visé par une OQTF, avait été en remis en liberté début septembre.
Il était toutefois recherché pour ne pas avoir respecté son obligation de pointer.
Il a été arrêté en Suisse. Trois jours après la découverte du corps de Philippine , une étudiante de 19 ans de l’université Paris-Dauphine, dont le corps sans vie a été retrouvé puis déterré, samedi 21 septembre, dans le bois de Boulogne, un suspect de 22 ans a été « identifié et interpellé », mardi 24 septembre, dans le canton de Genève. « Une demande d’extradition va être adressée aux autorités suisses sans délai », a annoncé à TF1/LCI le parquet de Paris.
Né au Maroc, en 2002, l’individu était en situation irrégulière sur le sol français. Il a déjà été condamné en 2021 à sept ans de prison, pour un viol commis en 2019, alors qu’il était mineur. Lors de sa condamnation, cet homme de nationalité marocaine avait écopé d’une interdiction du territoire national pendant dix ans, d’où l’obligation de quitter le territoire français (OQTF) qui lui avait été adressée.
Meurtre de Philippe : les précisions de sur le profil du suspectSource : TF1 Info
Sorti de prison, en fin de peine, en juin 2024, il avait été placé dans un centre de rétention administrative (CRA). Pour une raison encore inconnue, il a été laissé libre le 3 septembre par un juge des libertés et de la détention. Le lendemain, le Maroc aurait finalement donné un laissez-passer consulaire pour rentrer chez lui, selon nos informations. Déjà en fuite, l’individu est inscrit au fichier des personnes recherchées, car ne respectant pas son obligation de pointer.
Le suspect a été retrouvé notamment grâce au regroupement de ses données téléphoniques et des images de vidéosurveillance. Selon nos informations, plusieurs brigades de recherche et d’intervention (BRI) cherchaient sa trace en Haute-Savoie depuis la mi-journée.
Des analyses ADN sont actuellement en cours pour déterminer les circonstances du meurtre, qui se serait déroulé vendredi 20 septembre, alors que la jeune femme, vue pour la dernière fois par des proches au restaurant universitaire de Paris-Dauphine, devait se rendre chez au domicile yvelinois de ses parents, à Montigny-le-Bretonneux.