Hinaupoko Devèze, 23 ans, Miss Tahiti, a été élue Miss France 2026 dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 décembre, au terme d’une cérémonie qui se tenait au Zénith d’Amiens et qui a été diffusée en direct sur TF1.
Diplômée en psychologie, Hinaupoko Devèze a été choisie par un vote combinant jury et public. Elle s’est imposée face à Miss Nouvelle-Calédonie (1re dauphine) et Miss Normandie (2e dauphine). Elle succède à la Martiniquaise Angélique Angarni-Filopon.
Trente candidates âgées de 18 à 30 ans tentaient samedi soir à Amiens de décrocher la couronne, lors d’un concours suivi chaque année par des millions de téléspectateurs, malgré des critiques récurrentes sur sa représentation des femmes.
La cérémonie, placée sous le thème du voyage, « l’Asie, le futur, l’histoire ou les rêves », était à nouveau présentée par Jean-Pierre Foucault, 78 ans. Les trente candidates avaient lancé la soirée par une chorégraphie en robes de soirée pailletées. Le traditionnel tableau régional mobilisait cette année la garde républicaine.
Les candidates issues des comités régionaux ont été départagées par un vote mêlant public et jury, présidé cette année par la comédienne Michèle Bernier, entourée notamment de la chanteuse lyrique Axelle Saint-Cirel, du journaliste Bruce Toussaint et de l’influenceuse Sally.
Miss France 2025 victime de cyberharcèlement
Côté règlement, douze demi-finalistes étaient désignées cette année, contre quinze auparavant. Les finalistes étant départagées à 50-50 par les téléspectateurs de TF1 et le jury.
Miss France 2025, la Martiniquaise Angélique Angarni-Filopon, âgée de 34 ans lors de son élection, était la plus âgée de l’histoire du concours. Victime de cyberharcèlement en raison de son âge et de son origine, elle avait un temps envisagé de renoncer à son titre. L’institution avait signalé à la justice « ces commentaires injurieux », qui « n’ont pas leur place dans notre concours, pas plus que dans notre société ».
Cette édition introduit un accompagnement inédit : pour la première fois, Miss France sera épaulée par une ancienne lauréate, une mission confiée cette année à Camille Cerf (Miss France 2015).
Depuis plusieurs années, des associations féministes, dont Osez le féminisme !, réclament la suppression du concours, dénonçant une « société de la femme-objet ».











