Limoges est-il à un « point de bascule » ? C’est ce qu’espèrent les opposants de gauche au maire (divers droite) en place, Emile Roger Lombertie. Jusqu’à la victoire de ce dernier, en 2014, la préfecture de la Haute-Vienne a été, pendant un siècle, le « symbole du socialisme municipal », rappelle le sociologue Thomas Marty, professeur à l’université de Limoges. Lors des élections municipales de 2026, Limoges pourrait renouer avec cette histoire politique, veut croire la gauche, tant le duo qui « tient » la ville depuis une décennie donne des signes de faiblesse. En apparence du moins.
Emile Roger Lombertie, 74 ans, maire, et Guillaume Guérin, 38 ans, adjoint au maire depuis 2014 et président de la métropole depuis 2020, forment un « couple singulier », relève Vincent Léonie, l’un des adjoints de l’édile. « Il y en a un qui a fabriqué l’autre », note celui qui sera lui-même candidat en 2026. En 2014, Guillaume Guérin était très jeune. « Il se pensait incapable de l’emporter sur son nom dans une ville sociologiquement de gauche, raconte Thierry Miguel, conseiller municipal socialiste. Il fallait une personnalité avec un côté rural, attachant, direct. Ce qu’est Lombertie, c’est vrai. Ils ont mis en place ce duo. »
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