Marche, le 23 novembre 2024 à Dunkerque (Nord), en hommage aux 27 migrants morts dans la manche le 24 novembre 2021.

C’est une étape décisive dans l’instruction judiciaire ouverte après le naufrage le plus grave survenu dans la Manche. Le 24 novembre 2021, 27 corps de migrants sans vie étaient repêchés suite au chavirement de leur embarcation. L’enquête sur les circonstances de ce drame a mis en lumière, outre la responsabilité de passeurs, l’inaction des secours français, pourtant appelés à de nombreuses reprises par les passagers de l’embarcation.

Au cours de l’instruction, sept militaires ont été mis en examen pour des faits de non-assistance à personne en danger. Deux officiers étaient cette nuit-là membres d’équipage d’un navire de la marine nationale qui patrouillait dans le détroit du Pas-de-Calais, les autres se trouvaient en poste au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) Gris-Nez (Pas-de-Calais), qui coordonne les secours en mer.

Mardi 4 novembre, cinq d’entre eux ont échoué à faire annuler leur mise en examen devant la Cour de cassation. Ils estimaient que l’enquête les concernant aurait dû être menée par un magistrat spécialisé dans les affaires militaires, et non par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), basée à Paris.

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