Eric Ciotti était l’invité du 13H de TF1 dimanche 1ᵉʳ septembre.
Il revient sur son refus de collaborer avec le parti d’Emmanuel Macron, et sur la création de son nouveau mouvement politique, l’UDR.
Suivez la couverture complète
Le WE
Alors qu’Emmanuel Macron n’a toujours pas nommé de Premier Ministre, les rentrées politiques se poursuivent Ce dimanche, au 13H de TF1, Eric Ciotti est revenu sur sa création d’un nouveau parti, annoncée la veille, l’Union des Droites pour la République, mais aussi sur l’intervention de Nicolas Sarkozy dans le Figaro.
Le député des Alpes-Maritimes, qui avait semé la discorde avant les législatives en passant un accord avec Marine Le Pen, confirme son refus de coalition gouvernementale : « Je ne suis pas dans l’idée de collaborer avec ceux qui ont mis le pays dans cet état, dans cette situation, c’est-à-dire Emmanuel Macron et sa majorité. Gouverner aujourd’hui, c’est s’appuyer uniquement sur le groupe de M. Macron à l’Assemblée nationale. Je m’y refuse« .
« Je suis en total désaccord avec lui »
Concernant Nicolas Sarkozy qui avait exhorté la droite d’accepter de gouverner, Éric Ciotti poursuit : « J’entends ce que dit Nicolas Sarkozy, je suis en total désaccord avec lui. Oui, il est le porte-parole d’Emmanuel Macron pour que la droite se dilue dans le macronisme. Pour moi, le macronisme, c’est plus d’insécurité, plus d’immigration, plus d’impôts, plus de dettes, plus de déficits. Il nous a mis dans cette situation et on n’est pas là pour être la béquille d’Emmanuel Macron. »
Il rappelle ensuite sa vision avec la création de son nouveau parti. « Le vrai changement se fera à droite, dans une vraie alternance, celle que nous avions portée avec Jordan Bardella et celle que tous ces partis qui aujourd’hui prétendent s’allier nous ont empêché de faire, explique-t-il. Cette alliance avance et hier, j’ai voulu la refonder en créant l’UDR, l’union des droites pour la République« .
« On est en train de retourner à la Quatrième République, c’est Monsieur Macron qui nous emmène sur ce chemin, personnellement, je m’y refuse« , a-t-il conclu depuis Levens (Alpes-Maritimes), où il effectuait ce weekend sa rentrée politique.