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« Marianne l’engagée » choisie en 2018 par Emmanuel Macron pour figurer sur les timbres postaux
POLITIQUE – Son visage orne nos timbres postaux, pourtant on n’y prête pas toujours attention. Ce mardi 7 novembre, Marianne se refait une beauté et change d’apparence. Emmanuel Macron est attendu à Boulazac, commune de près de 11 000 habitants située au sud-est de Périgueux, en Dordogne, pour dévoiler les nouveaux traits de la figure allégorique nationale dont on ne sait, pour l’heure, pas encore grand-chose.
Le chef de l’État est censé arriver en fin de matinée dans la seule et unique imprimerie des timbres de La Poste. Selon les informations de nos confrères de France Bleu Périgord, le déplacement doit être court en raison de l’actualité internationale dense. Seuls un déjeuner et une réunion avec les élus locaux sont prévus.

Mais alors qui décide à quoi ressemblera notre future Marianne ? « Ce nouveau visage de la République a été choisi d’après un classement réalisé par 60 jeunes du Service national universel parmi 15 propositions d’artistes », indique le communiqué du palais de l’Élysée, publié dimanche 5 novembre.
Une Marianne a priori écolo
Le communiqué précise que « plusieurs critères ont présidé à ce choix, en particulier la capacité de cette œuvre à évoquer le retour aux fondamentaux de la République, l’ouverture sur le monde ainsi que l’importance de la transition écologique ». « Marianne de l’avenir », c’est son nom, va ainsi remplacer « Marianne l’engagée », la précédente représentation datant de 2018.
Cette année-là, le 19 juillet, en pleine affaire Benalla, Emmanuel Macron était déjà venu visiter l’usine et assister au lancement du nouveau timbre. Il avait alors dit « je voulais que cette Marianne soit forte, fière et volontaire, avec un regard franc qui porte vers l’avenir ».

Un timbre et de la politique
Comme le veut la tradition c’est au président de choisir la Marianne qu’il souhaite pour incarner sa politique. Ainsi en 1977, Valéry Giscard d’Estaing opte pour une Marianne au regard tourné vers la droite. Puis François Mitterrand, le premier Président socialiste de la cinquième République, choisit lui (forcément) une Marianne qui tourne la tête vers la gauche.
Plus tard, Nicolas Sarkozy, en 2008, avait sélectionné un portrait entouré d’étoiles en référence en drapeau européen. Celle de François Hollande en 2013, avait fait polémique car l’artiste s’était inspiré d’une militante Femen.
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