De tous les prix littéraires, le Goncourt – dont le nom du lauréat parmi les quatre finalistes, Emmanuel Carrère pour Kolkhoze (P.O.L), Nathacha Appanah pour La Nuit au cœur (Gallimard), Laurent Mauvignier pour La Maison vide (Editions de minuit) et Caroline Lamarche pour Le Bel Obscur (Seuil), sera annoncé mardi 4 novembre à 13 heures – reste la plus convoitée des consécrations. Ce que l’on sait souvent moins, c’est qu’il existe une ribambelle d’autres prix Goncourt, qui s’avèrent parfois très prescripteurs aussi : le Goncourt des lycéens, les Goncourt internationaux, celui de la poésie, du premier roman, de la nouvelle, de la biographie, et même celui des détenus.
Dans l’Hexagone, le Goncourt reste le prix qui génère le plus de ventes, selon l’institut NielsenIQ GfK : sur une période de cinquante-deux semaines suivant la parution de chaque titre, la moyenne annuelle des ventes entre 2019 et 2024 s’est élevée à 550 000 exemplaires. Et à 200 000 exemplaires pour le Goncourt des lycéens.
Il faudra patienter pour connaître les élus des autres prix. Celui du Goncourt des lycéens sera annoncé le 27 novembre : « Deux mille lycéens de la 2de à la terminale, soit 57 classes, ont lu depuis le 3 septembre 14 romans issus de la première sélection du Goncourt – David Diop, ayant déjà remporté le prix Goncourt des lycéens en 2018, ne figure pas dans la liste », explique Philippe Claudel, président de l’académie Goncourt.
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